Des discussions sur l'avenir de la pêche à Saint-Pierre et Miquelon, après le rapport pessimiste de la Cour des comptes

Une réunion sur la filière pêche de Saint-Pierre et Miquelon s'est tenue à la préfecture.
Au lendemain de la publication du rapport de la cour des Comptes, épinglant la filière pêche à Saint-Pierre et Miquelon, des acteurs locaux se sont retrouvés en préfecture. Une réunion prévue de longue date.
Le rendez-vous était pris depuis plusieurs semaines. Des acteurs locaux de la filière pêche de Saint-Pierre et Miquelon se sont retrouvés, jeudi 11 février, en préfecture. L’objectif : se mettre autour de la table pour discuter de l’avenir de la pêche artisanale et tenter de restructurer la filière. 

Ces discussions interviennent après la publication, mercredi 10 février, d'un rapport de la Cour des comptes qui juge "incertain" l’avenir de la pêche dans l’archipel. La cour des comptes estime que "la restructuration de la filière doit être poursuivie".

Alors que le secteur semi-industriel est en phase de développement à Miquelon avec la SNPM, Société Nouvelle des Pêches de Miquelon, les petits pêcheurs réfléchissent eux aux moyens de développer l'activité à Saint-Pierre. 

Le recrutement d’un ingénieur halieutique

Pour l’organisation des artisans pêcheurs cela passe dans un premier temps par le recrutement d’un ingénieur halieutique, "pour aider à monter des projets, identifier les difficultés des pêcheurs, notamment pour la transformation et la commercialisation du poisson".

Jean-Christophe Bouvier, préfet de Saint-Pierre et Miquelon.

Un secteur divisé

Les pécheurs artisans estiment avoir des difficultés avec la SNPM pour acheter et transformer leurs produits. Selon Jean-Christophe Bouvier, préfet de Saint-Pierre et Miquelon, la SNPM "a les moyens d’accueillir la pêche artisanale". "Il y a la nécessité de banaliser les relations entre pêches artisanale et semi industrielle", ajoute le préfet.


Le reportage de Linda Saci et Jérôme Anger.