Récemment rénové et transformé en restaurant, le Select, construit en 1956 par Abel Zanaboni, est un ancien haut lieu de la vie nocturne saint-pierraise. Les amoureux de la valse se souviennent encore des bals musettes qui s'y tenaient.
À 74 ans, Mauricette s’en souvient encore. Ses premières danses, les soirées avec ses copines, puis son mariage… tous ces moments se sont déroulés au Select. Cette salle mythique de la vie nocturne des années 60 a aujourd’hui été transformée en salle de restauration. Bien que le décor ait changé, cette septuagénaire n’oubliera jamais ces longues nuits passées à danser au rythme de l’accordéon.
Presque né au Select, Cyr Zanaboni a grandi dans un milieu musical et festif. Avec son père derrière le bar ou sur la scène, ce Saint-Pierrais passionné de guitare, a été témoin des premières animations nocturnes de l’archipel.
De la danse et des soirées, mais aussi un code vestimentaire strict. Abel Zanaboni, gérant du Select, veillait personnellement à la bonne tenue de ses clients, tous en costume-cravate. L'ancien gérant des lieux était respecté. Il gérait d’une main de fer sa boîte. Une boîte qui, à l’époque, ne désemplissait pas.
Reportage de Karim Baila et Aldric Lahiton :
On dansait avec des cavaliers, c’était pas pareil. On dansait avec les militaires, avec les gendarmes mobiles, avec des espagnols. Il y avait beaucoup de bateaux.
Presque né au Select, Cyr Zanaboni a grandi dans un milieu musical et festif. Avec son père derrière le bar ou sur la scène, ce Saint-Pierrais passionné de guitare, a été témoin des premières animations nocturnes de l’archipel.
À l’époque, à Saint-Pierre, il n’y avait rien. Avant l’escale, c’était le Select. C’était la coqueluche. Les gens faisaient la queue à l'entrée. Avant 22h, la rue était remplie pour rentrer.
De la danse et des soirées, mais aussi un code vestimentaire strict. Abel Zanaboni, gérant du Select, veillait personnellement à la bonne tenue de ses clients, tous en costume-cravate. L'ancien gérant des lieux était respecté. Il gérait d’une main de fer sa boîte. Une boîte qui, à l’époque, ne désemplissait pas.
Reportage de Karim Baila et Aldric Lahiton :