À l'occasion de la 22ème commission mixte de coopération régionale, les acteurs ont fait le point en visio-conférence sur l’année 2020, marquée par la crise sanitaire. Pourtant, la covid-19 n’a pas eu d’impact si négatif sur la coopération. Au contraire, de nouveaux partenariats ont vu le jour.
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Premier volet abordé lors de cette 22ème commission mixte de coopération régionale : la santé. La crise sanitaire a permis de développer des relations de coopération très étroites avec le Canada, dès le début de la pandémie de covid-19.
"Au début de la crise, tous les tests PCR étaient réalisés à Halifax, rappelle le préfet de Saint-Pierre et Miquelon, Thierry Devimeux. Plus de 700 tests ont été effectués grâce à une coopération parfaite entre le laboratoire de Nouvelle-Écosse et notre hôpital".
L’hôpital de Saint-Jean de Terre-Neuve a lui aussi répondu présent. "L’hôpital a tout de suite été d’accord pour accueillir des patients qui seraient en détresse respiratoire, ajoute Thierry Devimeux. Heureusement nous n’en avons pas eu. Et puis, ils ont joué le jeu pour recevoir, malgré la pandémie, plus de 400 évacuations sanitaires".
Autre volet abordé lors de ces rencontres en visioconférence : l’économie, avec trois nouveaux partenariats.
L’éducation n’est pas en reste. L’école inclusive commence à porter ses fruits. "C’est un très beau projet. Il y a un besoin dans l’archipel d’avoir une approche plus efficace pour prendre en charge les enfants qui souffrent de handicap, précise le préfet de l'archipel. On a la chance d’avoir à nos portes, au Nouveau-Brunswick, un état qui est une référence mondiale pour la prise en charge des enfants handicapés au sein de l’école. Aujourd’hui, près de 50 enseignants ont été formés au Nouveau-Brunswick, ce qui permet ici de mettre en place une stratégie pour profiter de ces moyens."
De manière générale, le préfet de l’archipel s'est réjoui que la coopération régionale soit "aujourd’hui un réflexe". Dans tous les champs de l’éducation, de la santé, de l’économie, de l’environnement et de la recherche, de la culture et du patrimoine, les différents acteurs de l’archipel ont selon lui maintenant "le besoin d’aller trouver des partenaires canadiens qui sont toujours là pour essayer de nous accompagner et régler nos difficultés".
Regardez l’entretien avec Thierry Devimeux réalisé par Claire Arrossamena.
"Au début de la crise, tous les tests PCR étaient réalisés à Halifax, rappelle le préfet de Saint-Pierre et Miquelon, Thierry Devimeux. Plus de 700 tests ont été effectués grâce à une coopération parfaite entre le laboratoire de Nouvelle-Écosse et notre hôpital".
L’hôpital de Saint-Jean de Terre-Neuve a lui aussi répondu présent. "L’hôpital a tout de suite été d’accord pour accueillir des patients qui seraient en détresse respiratoire, ajoute Thierry Devimeux. Heureusement nous n’en avons pas eu. Et puis, ils ont joué le jeu pour recevoir, malgré la pandémie, plus de 400 évacuations sanitaires".
Autre volet abordé lors de ces rencontres en visioconférence : l’économie, avec trois nouveaux partenariats.
"Cette année, on a eu la création de trois projets de coopération économique. La brasserie de l’Anse à Miquelon est en train de développer un partenariat avec des homologues au Nouveau-Brunswick. Les serres de Miquelon ont trouvé des partenaires en Nouvelle-Écosse et l’entreprise de moules cherche aussi un jumelage canadien."
École inclusive : le modèle du Nouveau-Brunswick
L’éducation n’est pas en reste. L’école inclusive commence à porter ses fruits. "C’est un très beau projet. Il y a un besoin dans l’archipel d’avoir une approche plus efficace pour prendre en charge les enfants qui souffrent de handicap, précise le préfet de l'archipel. On a la chance d’avoir à nos portes, au Nouveau-Brunswick, un état qui est une référence mondiale pour la prise en charge des enfants handicapés au sein de l’école. Aujourd’hui, près de 50 enseignants ont été formés au Nouveau-Brunswick, ce qui permet ici de mettre en place une stratégie pour profiter de ces moyens."
De manière générale, le préfet de l’archipel s'est réjoui que la coopération régionale soit "aujourd’hui un réflexe". Dans tous les champs de l’éducation, de la santé, de l’économie, de l’environnement et de la recherche, de la culture et du patrimoine, les différents acteurs de l’archipel ont selon lui maintenant "le besoin d’aller trouver des partenaires canadiens qui sont toujours là pour essayer de nous accompagner et régler nos difficultés".
Regardez l’entretien avec Thierry Devimeux réalisé par Claire Arrossamena.