Des entreprises de Saint-Pierre et Miquelon menacées par une radiation de l'URSSAF

La CACIMA
70 commerçants et artisans de Saint-Pierre et Miquelon sont sous la menace d'une radiation des services de l'URSAFF pour refus de payer une partie de leurs cotisations liées à leur retraite complémentaire.

Depuis des années, plusieurs artisans et commerçants de l'archipel luttent pour ne pas payer les cotisations dûes au titre de leur retraite complémentaire. Des cotisations jugées trop élevées par rapport aux reversements qu'ils toucheront une fois à la retraite. 

Par faute de paiement, cette somme est aujourd'hui réclamée par les services de l'URSAFF, l'Union de recouvrement des cotisations de Sécurité sociale et d'allocations familiales. Encore récemment, ils étaient environ 70 entreprises locales menacées de radiation par ces services. 

Des revendications de plus de 20 ans 

 

Alors ancienne député de Saint-Pierre et Miquelon, Annick Girardin était déjà intervenue sur cette problématique en 2007. "On s'est rendus compte très vite qu'il y avait quelques problématiques juridiques et qu'il fallait mettre à plat le système (...)", avait-elle constaté à l'époque. 

En 2009, une association de commerçants voit le jour. Leur objectif était de boycotter le prélèvement d'environ 8% et surtout de créer un dispositif adapté au territoire. 

Menacés de radiation

 

En 2017, les gérants de structures refusent toujours de payer. Ils réclament un interlocuteur local pour intervenir auprès des services compétents, en Métropole. La Cacima s'était alors portée garante pour se tenir comme interlocutrice entre les principaux intéressés. 

Aujourd'hui, la problématique est encore au même stade, aucune évolution mais des lettres de plus en plus sévères. L'URSAFF Ile-de-France menacent désormais les entreprises de radiation. Une radiation lourde de conséquence entraînant, notamment, un manque de protection sociale pour toutes structures concernées. 

Les explications de Frédéric Dotte : 

©saintpierreetmiquelon