Il y a près de 30 ans, l'avenir de Saint-Pierre et Miquelon se jouait devant un tribunal de New York

Le 10 juin 1992, le tribunal arbitral de New York va dans le sens du Canada et restreint la zone de pêche exclusive de Saint-Pierre et Miquelon.

Le 10 juin 1992, le tribunal arbitral de New York décide, dans le contentieux franco-canadien sur les zones de pêche, de réduire considérablement la zone exclusive de Saint-Pierre et Miquelon. C'est la fin de la grande pêche pour l'archipel. 

La décision du tribunal arbitral de New York a sonné la fin de la grande pêche pour Saint-Pierre et Miquelon.

C'était le 10 juin 1992, il y a 29 ans. Le tribunal international a tranché dans le contentieux opposant la France et le Canada concernant les zones de pêche. Au coeur de la discorde : la ressource en morue. 

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Déjà en 1988, la restriction de leurs quotas dans la zone 3PS, les pêcheurs de l'archipel français l'ont refusée. 

Grève de la faim, pêche illégale... plusieurs actions de protestation sont orchestrées mais en vain.

Le tribunal arbitral de New York conforte la zone économique exclusive définie par le Canada en 1977. La zone de pêche de Saint-Pierre et Miquelon est désormais limitée à 24 miles nautiques.

Une catastrophe économique pour le territoire.

Récit de cet épisode douloureux par Aldric Lahiton.