Sauvetage en mer, à terre et dans les airs : l'opération franco-canadienne Sarex 2023 vise à améliorer la sécurité

L'hélicoptère Cormorant lors de l'opération Sarex
La SNSM, le Fulmar, les sapeurs-pompiers volontaires, les équipes de SPM Ferries et l'armée canadienne participent cette semaine à des opérations de sauvetage. Une série de manœuvres grandeur nature se déroule du 23 au 26 mai 2023.

Fluidifier les interventions à terre et en mer, c'est l'objectif de cette nouvelle opération Sarex. Incendie, hélitreuillage, largage en mer, sauvetages côtiers : d'importants moyens locaux mais aussi canadiens sont déployés afin de dérouler ces exercices parfois périlleux, un sauveteur a même failli être blessé lors de la première journée.

Tous les services mobilisés

Cette semaine est aussi l'occasion de tester les nouvelles compétences acquises au cours de l'année par les différents corps d'intervention. Les sapeurs-pompiers par exemple ont pu s'entraîner sur un scénario préparé en 2022 lors du stage IBNB "Intervention à bord des navires et des bateaux". L'exercice a mobilisé une vingtaine de secouristes locaux uniquement. Il s'agissait d'évacuer une victime pendant un incendie à bord du Jeune France. Céline Latchimy-Irissin et Gaël Ho-A-Sim ont assisté à cette manoeuvre, la première de Sarex 2023 :

©saintpierreetmiquelon

Une opération franco-canadienne

L'opération Sarex repose sur le principe de la coopération régionale, c'est elle qui en définit le cadre d'intervention. Les scénarios sont préparés quatre mois à l'avance par les Affaires Maritimes, la Marine nationale et le service de la sécurité civile, validés en comité de pilotage, puis ils sont présentés à l'armée canadienne.

Les procédures de secours sont coordonnées avec le JRCC, le centre de coordination de sauvetage basé à Halifax.

Capitaine Guillaume Geay, Chef du service interministériel de sécurité civile à la préfecture

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L'an passé, l'armée canadienne avait déployé hélicoptère et bateau. Pour l'édition 2023, l'hélicoptère "Le Cormorant" est de retour dans l'archipel aux côtés de deux équipages de huit canadiens pour les exercices d'hélitreuillage.

La communication, c'est le nerf de la guerre pour nos exercices. [..] Il y a toutes les procédures radios qui se font généralement en anglais avec les canadiens

Capitaine Guillaume Geay, Chef du service interministériel de sécurité civile à la préfecture

Le deuxième jour, les pales de l'engin jaune et rouge ont survolé Saint-Pierre. Douze sapeurs-pompiers de la gendarmerie et deux personnels de la préfecture ont été hélitreuillés. Une opération suivie par Marion Meyer et Aldric Lahiton :

©saintpierreetmiquelon

Ce jeudi, ce n'est plus l'hélicoptère, mais un avion de l'armée canadienne qui intervient. Mis pour emploi de la garde côtière canadienne, il est sollicité dans le cadre de cet exercice Sarex 2023 pour du largage de matériel. 

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