Il est presque 18 heures en ce samedi 6 juillet sur l'archipel. Clôture des bureaux de vote dans quelques secondes. Une retardataire arrive sur le fil du gong pour voter à la mairie de Saint-Pierre. 830 votants ou 831 au total ? Heu non, 832 au recomptage.
À celui d'Henriette-Bonin, il est inscrit au compteur de l'urne le nombre de 959 votants. Avant que le nombre ne soit revu à la baisse : 957 suffrages exprimés.
Même tableau au bureau de l'école du Feu rouge, où le compteur de l'urne affichait un faux compte : 759 votants en réalité et non 760 comme indiqué.
À la mairie de Miquelon-Langlade, 262 annoncés, puis 263... Après recomptage, on dénombre finalement un votant de moins et un retour à 262.
Les explications sont multiples : des différences entre nombre d'enveloppes et de bulletins peuvent être dûes à des enveloppes vides déposées dans l'urne, des erreurs d'inattention dans le comptage, des bulletins collés...autant de points à vérifier plutôt deux fois qu'une.
Quels contrôles dans les bureaux de vote ?
Toutes les personnes composant les équipes en charge du déroulement de cette journée de vote ont un rôle essentiel : du président, secrétaire...aux assesseurs, sans oublier les délégués des candidats en lice ou encore les scrutateurs.
De l'arrivée au bureau de vote à la vérification des pièces d'identité en passant par l'émargement des listes, le dépôt de l'enveloppe dans l'urne, le décompte, le dépouillement et le procès-verbal final : ces acteurs s'activent tout au long de la journée. Passage en revue de tous ces rouages essentiels avec Elise Marné et Marie Paturel :