Les coquilles Saint-Jacques, les moules et les pétoncles géants de Saint-Pierre et Miquelon sont-ils sensibles aux bruits qui les entourent ? C'est pour tenter d'y répondre que le CNRS lance une mission scientifique dans l'archipel avec le soutien de l'Institut France Québec maritime (IFQM).
L'écosystème marin de Saint-Pierre et Miquelon ne cesse décidément pas d'attirer l'attention de la communauté scientifique.
À lire aussi : L'Antéa présent dans l'archipel pour la campagne scientifique SPM 2017
Depuis la venue d'une trentaine de chercheurs à bord de l'Antéa en 2017, les projets se multiplient dans l'archipel pour observer l'oscillation thermique de ses eaux ou encore son paysage accoustique. C'est justement le sens du projet Auditif qui s'intéresse aux invertébrés marins.
Pendant trois ans, des scientifiques du centre national de la recherche scientifique (CNRS), en collaboration avec l'IFQM de Rimouski, vont étudier les réactions des pétoncles géants ou encore des moules de Saint-Pierre et Miquelon face aux bruits qui les entourent.
Pour cela, Laurent Chauvaud et son équipe ont installé deux hydrophones par 20 mètres de fond pour enregistrer en continu tous les sons perçus par la faune marine, qu'il s'agisse de mammifères marins ou de bateaux, afin d'étudier leur impact sur le développement des invertébrés.
Lors d’expériences menées en laboratoire, les chercheurs se sont déjà rendu compte que la moule réagissait au stress en fermant par exemple sa coquille, et que des larves pouvaient aussi détecter un habitat dans lequel se développer plus sereinement.
Retrouvez ci-dessous le reportage de Flavie Bry et de Jérôme Anger :
Retrouvez ci-dessous l'entretien réalisé avec Laurent Chauvaud, directeur de recherches au CNRS.
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Depuis la venue d'une trentaine de chercheurs à bord de l'Antéa en 2017, les projets se multiplient dans l'archipel pour observer l'oscillation thermique de ses eaux ou encore son paysage accoustique. C'est justement le sens du projet Auditif qui s'intéresse aux invertébrés marins.
Les invertébrés marins sensibles aux bruits qui les entourent
Pendant trois ans, des scientifiques du centre national de la recherche scientifique (CNRS), en collaboration avec l'IFQM de Rimouski, vont étudier les réactions des pétoncles géants ou encore des moules de Saint-Pierre et Miquelon face aux bruits qui les entourent.
Pour cela, Laurent Chauvaud et son équipe ont installé deux hydrophones par 20 mètres de fond pour enregistrer en continu tous les sons perçus par la faune marine, qu'il s'agisse de mammifères marins ou de bateaux, afin d'étudier leur impact sur le développement des invertébrés.
Lors d’expériences menées en laboratoire, les chercheurs se sont déjà rendu compte que la moule réagissait au stress en fermant par exemple sa coquille, et que des larves pouvaient aussi détecter un habitat dans lequel se développer plus sereinement.
Retrouvez ci-dessous le reportage de Flavie Bry et de Jérôme Anger :
Retrouvez ci-dessous l'entretien réalisé avec Laurent Chauvaud, directeur de recherches au CNRS.