Semaine mondiale de l'allaitement maternel : allaiter, une aventure indescriptible !

En 2020, Brandy a découvert l'allaitement avec son aînée, une aventure indescriptible qu'elle poursuit avec sa benjamine.
Le lait maternel est considéré comme de l'or blanc pour le nourrisson. L'Organisation mondiale de la santé, l'OMS, recommande un allaitement exclusif pendant les six premiers mois de la vie du bébé et jusqu'à l'âge de deux ans. Pourtant, certaines femmes poursuivent l'aventure très tard et vont encore plus loin dans l'utilisation du lait maternel.

"C'était ma première fois, j'avais très peur, mais je voulais garder ce lien". En 2020, à la naissance de sa fille aînée, Brandy plonge dans l'aventure de l'allaitement. Une expérience qui s'avérera à la fois, incroyable et difficile. Dès les premières heures, premiers jours de vie, de Malyah, la jeune maman l'a nourri au sein. Cependant, elle rencontre des difficultés, tels que l'apparition de crevasses et engorgement de ses seins. Pour autant, Brandy ne baisse les bras tant elle veut conserver et chérir ce lien qu'elle qualifie "indescriptible". Ni une, ni deux, elle se documente et cherche des remèdes pour soulager ses maux. 

Je suis allée à la pharmacie acheter une crème anti-crevasses qui a très bien fonctionné. J'ai également utilisé de l'aloe vera sur mes bouts de seins, et aussi mon lait maternel. Mon médecin et ma sage-femme m'ont dit que je pouvais allier les trois. Et en quelques jours je n'avais plus de crevasses.

Brandy, maman de deux petites-filles

L'allaitement est un apprentissage qui se fait petit à petit. Au fil des jours, des semaines et des mois, Brandy surmonte les difficultés et se laisse enivrer par la magie de ces moments privilégiés, de longues heures de réconfort et d’échange qui crée un lien d’attachement solide avec sa fille. Mais lorsque ses trois mois de congé maternité prennent fin, la jeune maman, monitrice de tennis, ne veut pas dire adieu à l'allaitement. Elle retrouve ses courts et ses élèves avec une seule idée en tête, "pas de lait en poudre pour Malyah". Brandy se renseigne auprès d'une conseillère en lactation, car la reprise du travail n'implique pas forcément l'arrêt de la tétée. 

Je lui ai fait part de mes doutes, mes peurs.

Brandy, maman de Malyah et Sanayah

Cette dernière va lui apprendre à utiliser un tire-lait, protéger sa production, conserver et transporter son lait maternel. Brandy embarque son mari, Mehdi, ils deviennent tous deux incollables sur le sujet. Le papa se réjouit car pour lui aussi c'est "une tranquillité d'esprit". 

Si elle a du lait qu'elle vient de tirer je le donne en priorité, sinon je décongèle des petits sacs de lait en fonction du temps qui reste à maman avant de revenir.

Mehdi, mari de Brandy, et père de Malyah et Sanayah

Autre élément important à prendre en compte, la crèche. Si aucune loi n'oblige ces établissements à accepter le lait maternel, une très grande majorité adhère, du moment que le recueil du lait est fait selon les recommandations strictes des autorités de santé. Dans son cas, Brandy affirme avoir "eu de la chance". La crèche où sa fille aînée Malyah a été accueillie n'a émis aucune réticence.

J'apportais mon lait (répartis dans des sachets de conservation) dans un sac pourvu à cet effet avec des pains de glaces pour bien le conserver.

Brandy, maman de Malyah et Sanayah


Le lait maternel est considéré comme le meilleur aliment pour le nourrisson, car il contient tout ce dont il a besoin. Il renforce l'immunité du bébé et limite les risques de maladies sur le long terme. Au-delà de l'alimentation, ce nectar contient aussi d'autres bienfaits, notamment pour soigner les petits problèmes de peau de bébé, en sortant du bain par exemple ou après le change. Pour sa fille aînée, Brandy s'est lancée dans la fabrication de savon fait à partir de son propre lait. 

Pour ma première, lorsqu'elle avait des boutons de chaleurs j'utilisais le lait maternel. Actuellement, pour la deuxième, lorsqu'elle a des rougeurs au niveau du siège je le passe également, c'est grandiose !

Brandy, maman de Malyah et Sanayah

Depuis ses deux ans, la fille aînée de Brandy, ne se nourrit plus au lait maternel. La maman de 29 ans, a opté pour un sevrage naturel, un détachement en douceur grâce notamment à la diversification des aliments. Une transition qui a été quelque peu freinée avec la naissance, en 2023, de Sanayah. Car tout naturellement, l'allaitement s'est poursuivi pour la benjamine âgée de trois mois. Mais, désormais, Brandy a parfois les deux seins pris en même temps. La plus grande, désormais âgée de trois ans, continue à téter.

Elle ne prend pas le sein pour se nourrir, mais lorsqu'elle est frustrée, lorsqu'elle a besoin d'être rassurée ou pour s'endormir.

Brandy, maman de Malyah et Sanayah

Brandy avoue à demi-mot redoutée le jour où le sevrage sera définitivement opéré avec son aînée :" au fil du temps, le petit lien se détache, je suis prête, mais ça va me fait un petit pincement au cœur". Aujourd'hui, elle souhaite se former, pour à son tour, accompagner les futures mamans dans l'aventure de l'allaitement.