Les syndicats d’enseignants ont lancé un appel à la grève national, pour jeudi 4 avril 2019. En Martinique, le mouvement est relayé par les syndicats SNUIPP FSU et SE UNSA. Les syndicats protestent contre le projet de fusionner les écoles primaires avec les collèges.
C’est un remaniement en profondeur du fonctionnement de l’école qui s’annonce, avec le projet de loi Blanquer.
Plusieurs mesures font grincer des dents parmi les syndicats d’enseignants, notamment la création des établissements publics des savoirs fondamentaux. Ces derniers visent à regrouper les écoles et les collèges. Ces structures mixtes seront dirigées par le principal du collège et son adjoint.
L'objectif est de faciliter le parcours et le suivi individuel des élèves de la petite section à la 3e, et surtout de mutualiser les moyens humains.
Pour les organisations syndicales, il ne fait aucun doute que le gouvernement cherche à faire des économies.
Une quinzaine d’établissements pilotes est déjà prévue sur le territoire national.
Par ailleurs, les syndicats craignent que cette mutualisation n’entraîne la fermeture de classes et d’écoles.
Près de la moitié des écoles primaires publiques en France a entre deux et quatre classes.
Il sera alors facile de les regrouper au sein d’un même établissement, avec comme conséquence, la fin de l’école de proximité.
Enfin, de nombreuses interrogations persistent, concernant l’avenir du métier de directeur ou directrice d’école. C’est le principal du collège qui prendra les rênes. Il devra coordonner le premier et le second degré.
Pour les syndicats d’enseignants, c’est une aberration. Ils estiment que le projet de loi Blanquer touche au cœur du métier de chef d’établissement scolaire.
Ainsi, demain (jeudi 4 avril 2019), le SNUIPP FSU a prévu un rassemblement au rond-point de Brasserie Lorraine, au Lamentin. Le syndicat SE UNSA a quant à lui donné rendez-vous au rectorat.
Plusieurs mesures font grincer des dents parmi les syndicats d’enseignants, notamment la création des établissements publics des savoirs fondamentaux. Ces derniers visent à regrouper les écoles et les collèges. Ces structures mixtes seront dirigées par le principal du collège et son adjoint.
L'objectif est de faciliter le parcours et le suivi individuel des élèves de la petite section à la 3e, et surtout de mutualiser les moyens humains.
Les syndicats d'enseignants se mobilisent
Pour les organisations syndicales, il ne fait aucun doute que le gouvernement cherche à faire des économies.
Une quinzaine d’établissements pilotes est déjà prévue sur le territoire national.
Par ailleurs, les syndicats craignent que cette mutualisation n’entraîne la fermeture de classes et d’écoles.
Près de la moitié des écoles primaires publiques en France a entre deux et quatre classes.
Il sera alors facile de les regrouper au sein d’un même établissement, avec comme conséquence, la fin de l’école de proximité.
Enfin, de nombreuses interrogations persistent, concernant l’avenir du métier de directeur ou directrice d’école. C’est le principal du collège qui prendra les rênes. Il devra coordonner le premier et le second degré.
Pour les syndicats d’enseignants, c’est une aberration. Ils estiment que le projet de loi Blanquer touche au cœur du métier de chef d’établissement scolaire.
Ainsi, demain (jeudi 4 avril 2019), le SNUIPP FSU a prévu un rassemblement au rond-point de Brasserie Lorraine, au Lamentin. Le syndicat SE UNSA a quant à lui donné rendez-vous au rectorat.