Transversale de Hienghène : des conditions difficiles pour l'élevage

A la tribu de Ouayaguette, un enfant du pays, Teddy Dohoute, essaie de développer l'élevage. Mais l'état de la route, rendant difficile le transport des bêtes, empêche encore cette activité de prendre son envol.
Dans un précédent reportage, NC1ère avait suivi Cécile Dohoute, qui gère l'unique gîte sur la tribu de Ouayaguette, la tribu la plus reculée du territoire calédonien, située à deux heures de route de Hienghène. 
 
Après un Bac Pro de gestion à Nouméa, le fils de Cécile, Teddy Dohoute est revenu dans sa tribu d'origine. Les anciens avaient abandonné l'élevage au prodit de la culture du café ou des vergers. Ces filières, qui fonctionnaient mal, ont peu à peu disparu. 
 
Il y a dix ans, Teddy a participé à la création d'une association pour relancer l'élevage. "Dans le but de pouvoir asseoir les jeunes ici, à la tribu", explique Teddy Dounote. "Pour dire qu'il y a la mine à côté, mais il y a des activités comme l'élevage, comme l'agriculture qui sont à développer ici". 
 
L'association est un succès et près de deux cent têtes, qui appartiennent à une trentaine d'éleveurs réunis au sein d'une association, sont élevées ici. 
 
Mais aujourd'hui, l'activité stagne. En cause, le mauvais état de la route, qui empêche parfois les camions, notamment à la saison des pluies de venir jusqu'à la tribu. Cette situation empêche le transport et l'acheminement des bêtes. 
 
"Le problème est qu'en raison de l'état de la route, quand les vaches sont en état d'être vendues, vers la période où il y a beaucoup d'herbe, c'est la période où la route n'est vraiment pas praticable", explique Teddy. 
 
Retrouvez le reportage en images de David Sigal pour NC1ère :