Luan Sabayo commence à jouer au football à six ans dans son village natal de Balaté, à Saint-Laurent-du-Maroni. Son talent le mène rapidement au Cosma-foot, où il gravit les échelons des sélections de jeunes de Guyane, notamment en U13 et U15. Sa carrière prend un tournant décisif lorsqu'il est sélectionné en équipe de France U16, ce qui lui ouvre les portes du centre de formation de l'AS Saint-Étienne.
Carrière professionnelle et obstacles
À l'ASSE, Luan signe un contrat d'aspirant professionnel et évolue dans les catégories U17 et U19, côtoyant des futurs internationaux comme William Saliba et Wesley Fofana. Il passe ensuite une saison au Clermont-Foot avant de revenir à Saint-Étienne. Un transfert à Poitiers en national marque une nouvelle étape, mais des problèmes extra-sportifs et la pandémie de Covid-19 viennent compliquer sa trajectoire.
Retour en Guyane et reconversion
Une grave blessure au genou contraint Luan Sabayo à mettre un terme à sa carrière de footballeur. De retour en Guyane, il se réoriente vers l'encadrement sportif, passant divers diplômes. Actuellement directeur de centre de loisirs à Saint-Laurent-du-Maroni, il met son expérience et son énergie au service des jeunes de sa ville.
Porter la flamme olympique : un honneur et un message
Pour Luan Sabayo, porter la flamme olympique est un immense honneur. En tant que jeune Saint-Laurentais et représentant de la communauté Arawak-Lokono, il voit dans cet événement unique une opportunité de transmettre un message d'espoir et de persévérance à la jeunesse de Saint-Laurent. "Croyez en vos rêves, tout est possible", affirme-t-il, rappelant que le sport peut transformer des vies et des familles. Le passage de la flamme olympique est pour lui un symbole de paix et de fierté, un moment unique à chérir et à partager avec les générations futures.