Depuis quelques années, les associations qui viennent en aide aux victimes de violences conjugales constatent que les solutions de mise à l’abri sont très réduites pendant la période du Grand Raid, car d’ordinaire les nuitées en pension viennent compléter l’accueil d’urgence.
Des victimes livrées à elles-mêmes
L’UFR ne remet pas en cause la grande fête du trail mais bien la réponse de l’Etat face à sa demande d’alternative face à l’occupation des gîtes et hôtels durant le week-end de courses. L’association considère que la préfecture lui a adressé une fin de non-recevoir.
Les services de l’Etat auraient demandé aux associations de mobiliser leurs membres actifs et leurs adhérents pour « trouver des possibilités d’hébergement pour une durée de 10 à 15 jours ».
En résumé, la préfecture s’en remettrait aux associations pour trouver « des places chez l’habitant ».
Une réponse que l’association féministe résume à un « Met zot kaz ! » .
L'UFR regrette « l’indifférence » de la préfecture dans la mise à l’abri des personnes vulnérables, compétence de l’État.