Eselone Ikai a été installé chef du village de Kolopopo le 6 fevrier. Ce sont désormais 29 villages sur 36 à Wallis et Futuna qui ont un chef coutumier. Seul le district de Mua au sud de Wallis connait une crise de représentation avec six villages sur dix sans chef désigné.
L'installation de Eselone Ikai comme "Ilakelekele", chef de village de Kolopopo, porte à 29 sur 36 le nombre de villages de Wallis et Futuna représentés par un chef coutumier.
Kolopopo est dans le district de Mua, au sud de Wallis, la seule zone à connaitre une crise de représentation de la coutume avec six villages sur dix sans chef de village.
Le chef du district de Mua, le Faipule Maleto Liufau déplore cette situation alors que dans les deux autres districts de Wallis, Hahake et Hihifo, "dès qu'un chef se désiste, rapidement il va y avoir quelqu'un pour le remplacer", dit-il avant d'ajouter: "ce n'est pas le cas à Mua".
Mais le Faipule affirme qu'il n'est pas résigné et qu'il poursuit ses démarches pour installer les six chefs encore manquants.
Mua reste un cas à part après que la circonscription de Sigave, à Futuna, a complété son dispositif coutumier l'an passé avec la désignation de deux derniers chefs de village.
Dans le district de Hahake, à Wallis, la place de chef de village de Ahoa n'est restée vaccante que quelques mois. En janvier, Sosefo Galuola a été installé comme "Folaufakate", chef de village de Ahoa.
Les tractations ont également commencé pour trouver un successeur à Nikolas Vaitanoa qui a été poussé récemment à abandonner sa fonction de Tui Mata Utu, chef du village de Mata Utu, le chef-lieu du territoire de Wallis et Futuna.
Les candidats ne se bousculent pas pour devenir chef de village en raison du poids des obligations de la fonction. Le nouveau Ilakelekele de Kolopopo, Eselone Ikai, un ancien militaire, n'a accepté, dit-il, que parce que "j'ai été à l'école de la vie pendant 25 ans. J'ai pu voyager, voire d'autres cultures, fréquenter d'autres gens, d'autres religions. Pour moi, ça m'a beaucoup aidé pour prendre la décision de servir mon peuple, ma tradition, ma coutume".
Ilakelekele Eselone Ikai est également élu à l'Assemblée territoriale depuis 2012, un cas de cumul devenu très rare alors qu'au premiers temps de l'assemblée, en 1961, tous les élus étaient des chefs coutumiers.
En dehors des chefs de village, les coutumiers de Wallis et Futuna ne seront au complet que lorsqu'auront été désignés les rois et premier ministre d'Uvéa (Wallis) et le monarque de Sigave.
Kolopopo est dans le district de Mua, au sud de Wallis, la seule zone à connaitre une crise de représentation de la coutume avec six villages sur dix sans chef de village.
Le chef du district de Mua, le Faipule Maleto Liufau déplore cette situation alors que dans les deux autres districts de Wallis, Hahake et Hihifo, "dès qu'un chef se désiste, rapidement il va y avoir quelqu'un pour le remplacer", dit-il avant d'ajouter: "ce n'est pas le cas à Mua".
Mais le Faipule affirme qu'il n'est pas résigné et qu'il poursuit ses démarches pour installer les six chefs encore manquants.
Mua reste un cas à part après que la circonscription de Sigave, à Futuna, a complété son dispositif coutumier l'an passé avec la désignation de deux derniers chefs de village.
Dans le district de Hahake, à Wallis, la place de chef de village de Ahoa n'est restée vaccante que quelques mois. En janvier, Sosefo Galuola a été installé comme "Folaufakate", chef de village de Ahoa.
Les tractations ont également commencé pour trouver un successeur à Nikolas Vaitanoa qui a été poussé récemment à abandonner sa fonction de Tui Mata Utu, chef du village de Mata Utu, le chef-lieu du territoire de Wallis et Futuna.
Les candidats ne se bousculent pas pour devenir chef de village en raison du poids des obligations de la fonction. Le nouveau Ilakelekele de Kolopopo, Eselone Ikai, un ancien militaire, n'a accepté, dit-il, que parce que "j'ai été à l'école de la vie pendant 25 ans. J'ai pu voyager, voire d'autres cultures, fréquenter d'autres gens, d'autres religions. Pour moi, ça m'a beaucoup aidé pour prendre la décision de servir mon peuple, ma tradition, ma coutume".
Ilakelekele Eselone Ikai est également élu à l'Assemblée territoriale depuis 2012, un cas de cumul devenu très rare alors qu'au premiers temps de l'assemblée, en 1961, tous les élus étaient des chefs coutumiers.
En dehors des chefs de village, les coutumiers de Wallis et Futuna ne seront au complet que lorsqu'auront été désignés les rois et premier ministre d'Uvéa (Wallis) et le monarque de Sigave.