210 cas de dengue à Wallis. L'agence de santé demande la création d'une unité de lutte spécifique

Wallis et Futuna compte à ce jour 210 cas de dengue. Le territoire est en situation d'épidémie depuis novembre 2017. Invité du journal radio ce jeudi 26 juillet 2018, Etienne Morel le directeur de l'agence de santé demande la création d'une unité spécifique de lutte.
Wallis compte 210  cas de dengue au 26 juillet 2018. Ces cas sont en grande majorité autochtone. L'épidémie a démarré à Wallis en novembre 2017. Cela représente en moyenne 2 nouveaux cas par jour. La situation est stationnaire mais il ne faut pas qu'elle explose. Les cas déclarés à Wallis sont heureusement pas de grande gravité.

Toute l'île de Wallis est concernée et principalement le sud. Face à la situation Etienne Morel a annoncé ce jeudi 26 juillet 2018 dans notre journal radio que l'agence de santé avait demandé au gouvernement son aide. Il souhaite la création d'une unité  spécifique de lutte anti dengue. Cette unité serait composée de 3 personnes, 2 à Wallis 1 à Futuna. Payées sur le budget de l'agence de santé, ces personnels seraient détachées au service de l'environnement et en permanence sur le terrain. Prévention, aide logistique sensibilisation seraient leur mission. Ils auront une formation. Une équipe 100 % de proximité. Etienne Morel attend une réponse des ministères concernés dont celui de la santé.
Etienne Morel le directeur de l'agence de santé de Wallis et Futuna
Cette unité 100 % lutte anti-dengue est aujourd'hui indispensable pour Etienne Morel :

" La faille vient peut-être du fait que les agents de l'environnement ne sont pas affectés à plein temps à la lutte contre la dengue. Vu le nombre de cas actuel ... il faut prendre le taureau par les cornes et assurer la lutte au quotidien comme cela se fait dans les autres Outre-mers avec des moyens spécifiques."


Le virus se propage toujours certainement à cause de la baisse de la vigilance des habitants. Des opérations de nettoyage de grande ampleur se sont déroulées sur toute l'île et dans tous les districts depuis le début de l'année 2017 conjointement avec les habitants, le service de l'environnement et les gendarmes. 

Aujourd'hui, stopper la dengue est l'affaire de tous. Se protéger avec des répulsifs, derrière des moustiquaires et surtout nettoyer les abords des maisons. Vider les coupelles d'eau, détruire les potentiels sites larvaires est l'affaire de tous.

Pour l'heure les opérations de démoustication se poursuivent coup par coup à proximité des habitations des nouveaux malades.