La compagnie aérienne des Samoa Talofa airways a demandé à son gouvernement l'autorisation d'ouvrir une ligne vers Wallis. Quelles sont les conditions pour qu'une compagnie aérienne étrangère puisse desservir Wallis ?
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La compagnie Samoane Talofa Airways, souhaite ajouter Wallis dans une ligne desservant les îles Niue. Quelle est la faisabilité d’un tel projet ? Quelle est la procédure à suivre pour cette compagnie ? Nous sommes allés nous renseigner du côté de l’aviation civile. L’aérien est une compétence régalienne de l’Etat. Mais apparemment la procédure est simple.
Pour des vols réguliers :
Il doit exister un accord bilatéral entre le pays de la compagnie demandeuse et la France pour Wallis et Futuna. ( Samoa / France, Fidji / France etc.. )
Cet accord est passé entre les gouvernements respectifs via les aviations civiles des pays. A ce jour il existe un accord bilatéral entre les Fidji et la France. Mais la compagnie fidjienne jusqu'à ce jour ne dessert pas Wallis pour des raisons d'exploitations et de rentabilité.
Autre point important, la sécurité et les normes. La compagnie aérienne doit répondre à un questionnaire soumis cette fois ci à la Direction de la Sécurité qui doit s’assurer de la conformité des appareils selon la réglementation en vigueur sur le territoire français.
Pour les vols occasionnels type charter:
L'accord bilatéral n'est pas nécessaire. La compagnie doit obtenir un droit de trafic. C'est la Direction Générale de l'Aviation Civile à Paris qui instruit la demande. La compagnie doit aussi répondre à un questionnaire soumis cette fois-ci à la Direction de la Sécurité qui doit s’assurer de la conformité des appareils selon la réglementation en vigueur sur le territoire français.
Par le passé et notamment en 2018, la compagnie nationale des Samoa a transporté des joueurs de rugby entre Wallis et Fidji dans le cadre d'un tournoi.
Pour des vols réguliers :
Il doit exister un accord bilatéral entre le pays de la compagnie demandeuse et la France pour Wallis et Futuna. ( Samoa / France, Fidji / France etc.. )
Cet accord est passé entre les gouvernements respectifs via les aviations civiles des pays. A ce jour il existe un accord bilatéral entre les Fidji et la France. Mais la compagnie fidjienne jusqu'à ce jour ne dessert pas Wallis pour des raisons d'exploitations et de rentabilité.
Luc Collet est le directeur de l'aviation civile à Wallis est Futuna :" Cette compagnie ( Talofa Airways) par exemple a sollicité son gouvernement, qui va s’adresser au gouvernement français qui lui, va faire instruire le dossier par la DGAC, et qui va étudier si elle peut lui accorder ce droit de traffic".
Autre point important, la sécurité et les normes. La compagnie aérienne doit répondre à un questionnaire soumis cette fois ci à la Direction de la Sécurité qui doit s’assurer de la conformité des appareils selon la réglementation en vigueur sur le territoire français.
Pour les vols occasionnels type charter:
L'accord bilatéral n'est pas nécessaire. La compagnie doit obtenir un droit de trafic. C'est la Direction Générale de l'Aviation Civile à Paris qui instruit la demande. La compagnie doit aussi répondre à un questionnaire soumis cette fois-ci à la Direction de la Sécurité qui doit s’assurer de la conformité des appareils selon la réglementation en vigueur sur le territoire français.
Par le passé et notamment en 2018, la compagnie nationale des Samoa a transporté des joueurs de rugby entre Wallis et Fidji dans le cadre d'un tournoi.