Commémoration de la Victoire du 8 mai 1945 sur l'Allemagne nazie

Sous les drapeaux de la France et du Territoire, ce dimanche 8 mai à Wallis
La 71e commémoration de la victoire sur l'Allemagne nazie a été célébrée ce matin, à Wallis comme à Futuna. L'occasion de rappeler un moment charnière de l'Histoire du monde.
"En ce combat terrible qui avait été opposé le nazisme aux valeurs démocratiques, celles-ci venaient de triompher". Le préfet Marcel Renouf lit le message du Secrétaire d'Etat chargé des Anciens Combattants et de la Mémoire, Jean-Marc Todeschini.

L'Europe libre est née le 8 mai 1945

Dans ce message, le ministre rappelle les temps forts de l'an dernier, le 70e anniversaire de la capitulation du IIIe Reich. Un hommage très appuyé avait été rendu à tous ceux -venus de dix-neuf pays- qui avaient permis la Victoire : les combattants de la France Libre, les débarquements en Provence, en Corse et celui de Normandie. Est souligné aussi le rôle de la Résistance : "La lutte fut aussi menée de l'intérieur dans l'ombre de la clandestinité et de la répression nazie. Ces hommes et ces femmes ordinaires ont choisi la résistance parce qu'ils étaient convaincus au fond d'eux-mêmes des valeurs qu'ils portaient."

Suit l'évocation de lieux de mémoire où le souvenir s'ancre et se ravive : "Il ne faut pas cesser de visiter et d'arpenter ces lieux qui nous rappellent aussi que de toutes ces souffrances et de tous ces courages est née l'Europe libre et en paix. Un héritage dont nous devons rester les gardiens vigilants."  

Les chants des enfants de l'école de Fatima

A Wallis, comme chaque 8 mai, la cérémonie s'est tenue dans l'espace de l'administration supérieure : détachement de la gendarmerie, des pompiers, anciens combattants, représentants de la coutume avec les "faipule" des districts de Mua et de Hahake,  plusieurs chefs de village, des élus (le Président de l'Assemblée territoriale et le Sénateur), des chefs de service et des personnalités de la société civile.
Sonnerie aux Morts suivie de la Marseillaise pour symboliser la mémoire de ceux qui ont laissé leur vie suivi de l'hymne de la vie de la communauté nationale qui l'a emporté. 
Symbole aussi de la force de vie qui l'emporte, les enfants de la classe de l'école de Fatima qui ont chanté "la Marseillaise" puis le"Tofa Lavelua".