Coronavirus : les futuniens s’inquiètent pour leurs familles en métropole.

Face à l'épidémie de coronavirus, Pelelina Sekeme s'inquiète pour sa fille qui vit en France
Inquiétude et méfiance sont au coeur des discussions des futuniens face à l’évolution de l’épidémie de coronavirus. Ces derniers sont inquiets pour leurs proches qui vivent en France.
 
A mesure que l’épidémie de coronavirus gagne du terrain en France, l’inquiétude monte parmi la population futunienne. Plusieurs communes du pays sont touchées par le virus, dont la commune d’Angers, à l’ouest de la France. Parmi la population, une diaspora wallisienne et futunienne importante.
Telesia, la fille de Pelelina et Ioane Sekeme en fait partie. Elle vit avec sa petite famille à Angers depuis plus de cinq ans. Depuis que la commune est touchée par le virus, l’inquiétude des parents de Telesia s’intensifie. Jour et nuit, ils demandent de ses nouvelles.

Pour l’instant, ils sont sains et saufs mais jusqu’à quand, les cas de coronavirus ne cesse d’augmenter jour après jour. Nous ne sommes pas tranquilles, nous prenons de ses nouvelles tous les jours. Nous lui rappelons les gestes à adopter pour se protéger face au coronavirus, nous lui avons demandé aussi d’éviter les lieux publics, les rassemblements dans les lieux et/ou les activités impliquant une promiscuité du public, de ne pas prendre des risques pour rien. Ce n’est pas facile, ils sont en France et nous à Futuna, on ne peut rien faire à part leur dire de faire attention déclare Pelelina Sekeme 


Pelelina et Ioane du royaume d’Alo ne baissent pas les bras face à cette situation. Le coronavirus se propage très rapidement. Par peur que Telesia et sa petite famille soient contaminées, ils ont décidé de les rapatrier au fenua jusqu’à nouvel ordre.
 

Nous serons tranquilles quand notre fille et sa petite famille seront à nos côtés, loin de cette maladie. Mais tant qu’elle sera encore en France, nous n’aurons pas la conscience tranquille. Nous ferons qu’appeler jour et nuit pour avoir de ses nouvelles et surtout de notre petit enfant, On a peur pour lui. La seule solution, les faire venir ici à Futuna. Notre fille arrive donc avec sa petite famille le 28 mars, nous prions qu’entre temps, tout le monde soit épargné du virus témoigne Pelelina Sekeme.   


Face à cette situation critique et dramatique, l'inquiétude monte à Futuna. Pour l'instant, personne du fenua, vivant en métropole n'a été contaminée par le virus. 

Entretien avec Pelelina en futunien. 
 

PELELINA SEKEME