Pour la première fois, trois ophtalmologues sont en même temps en mission à Wallis et utilisent le tout nouveau matériel reçu par l'Agence de santé . En trois semaines ils ont examiné 1590 personnes. Et opéré une partie d'entre elles.
Beaucoup de problèmes de vue à Wallis et Futuna. En cause, l'ensoleillement, le vieillissement et le diabète. En trois semaines, 1590 patients examinés. Un chiffre en augmentation probablement lié à la durée de la mission cette année. Un constat, plus d'adultes, moins de jeunes et moins de diabétiques. "A priori, ce ne sont pas des patients très malades" commente l'ophtalomologue Sophie Stephan. Et de préciser :"En tout cas au niveau des yeux, très peu de rétinopathies. Ce sont des patients qui vont vraiment bien. On a été assez surpris".
Le rythme de deux missions par an -et la prévention- commence à porter ses fruits. Les pathologies sont repérées plus tôt et plus tôt traitées. Pour la première fois le nombre de diabétiques est en baisse dans les consultations.
Même constat pour la cataracte. Une opacité de la cornée -liée aussi à l'âge- qui provoque une baisse d'acuité visuelle, de près comme de loin. Tout baigne alors dans un "brouillard" gris ou blanchâtre.
Cinquante patients, moins que durant les autres missions. Le suivi des personnes pour qui une cataracte avait été identifiée donne donc des résultats.
Chaque jour, l'équipe d'ophtalmologues opère des cataractes. Six ce vendredi. "Opérer une catarcate n'est pas une chirurgie compliquée. Cela dure entre dix et quinze minutes" explique le docteur Nathalie Butel. Elle insiste sur la prévention et l'accompagnement : "Pas compliqué... sauf si on l'opère à un stade très tardif où elle a trop murie et où elle devient très dure à opérer. Ce qui est dommage parce que si on l'avait prise plus tôt ça pourrait être une chirurgie plus simple" Elle termine son raisonnement par une mise en garde : "Les patients avec une cataracte trop mûre vivent aveugles pendant longtemps". Avec des risques de chutes et de complications.
Deux autres appareils, un appareil qui effectue des photos de la rétine -parfois endommagée par le diabète- et un autre qui calcule la puissance de l'implant de la cataracte.
SIgne de l'intérêt porté à cette mission, les consultations qui se poursuivent samedi et dimanche. Plus d'une centaine de patients sont inscrits.
Lundi, sans avoir le temps de souffler, envol de nos trois ophtalmologues pour Paris. Ils vont retrouver leurs services d'ophtalmologie respectifs dans des structures hospitalières renommées.
Faute de découvrir nos îles, ils auront prouvé que l'Agence de santé est sur le bon chemin pour améliorer la santé de la population.
Prévention et suivi des patients
La presbytie fait partie des problèmes souvent diagnostiqués. Personne n'y échappe... pas plus qu'au vieillissement. C'est précisément un vieillissement du cristallin, moins souple. Il devient alors difficile d'y voir de près. Pour lire, il faut éloigner le texte des yeux... jusqu'à une certaine limite, celle des bras! Le "remède" est simple : une bonne paire de lunettes aux verres adaptés! Encore faut-il le savoir!Le rythme de deux missions par an -et la prévention- commence à porter ses fruits. Les pathologies sont repérées plus tôt et plus tôt traitées. Pour la première fois le nombre de diabétiques est en baisse dans les consultations.
Même constat pour la cataracte. Une opacité de la cornée -liée aussi à l'âge- qui provoque une baisse d'acuité visuelle, de près comme de loin. Tout baigne alors dans un "brouillard" gris ou blanchâtre.
Cinquante patients, moins que durant les autres missions. Le suivi des personnes pour qui une cataracte avait été identifiée donne donc des résultats.
Chaque jour, l'équipe d'ophtalmologues opère des cataractes. Six ce vendredi. "Opérer une catarcate n'est pas une chirurgie compliquée. Cela dure entre dix et quinze minutes" explique le docteur Nathalie Butel. Elle insiste sur la prévention et l'accompagnement : "Pas compliqué... sauf si on l'opère à un stade très tardif où elle a trop murie et où elle devient très dure à opérer. Ce qui est dommage parce que si on l'avait prise plus tôt ça pourrait être une chirurgie plus simple" Elle termine son raisonnement par une mise en garde : "Les patients avec une cataracte trop mûre vivent aveugles pendant longtemps". Avec des risques de chutes et de complications.
Quatre nouveaux appareils
Quatre appareils à peine sortis de leurs caisses et des conteneurs sont désormais installés à Sia. Ils permettent des diagnostics précis. "On a acquis un appareil qui fait la mesure de l'acuité visuelle et qui prend la tension oculaire" explique le docteur-ophtalmologue Manouren Berguiga. Egalement à disposition , un laser pour enlever le léger voile -en raison du très grand ensoleillement- qui peut se reformer sur l'oeil après une opération de la cataracte. Auparavant, les patients étaient envoyés à Nouméa.Deux autres appareils, un appareil qui effectue des photos de la rétine -parfois endommagée par le diabète- et un autre qui calcule la puissance de l'implant de la cataracte.
SIgne de l'intérêt porté à cette mission, les consultations qui se poursuivent samedi et dimanche. Plus d'une centaine de patients sont inscrits.
Lundi, sans avoir le temps de souffler, envol de nos trois ophtalmologues pour Paris. Ils vont retrouver leurs services d'ophtalmologie respectifs dans des structures hospitalières renommées.
Faute de découvrir nos îles, ils auront prouvé que l'Agence de santé est sur le bon chemin pour améliorer la santé de la population.