Le 11 novembre, Alicia Aylies ira rejoindre les 29 autres candidates à l'élection de Miss France qui se déroulera le 17 décembre à Montpellier. Après les séances de photos officielles, elle prendra l'avion pour la Réunion pour un séjour jusqu'au 2 décembre. Après cela sera la dernière ligne droite jusquà la soirée de gala dans la capitale du Languedoc.
A 18 ans, Alicia réalise un rêve, celui de participer à un concours de beauté national mais derrière l'élégante et belle Miss Guyane demeure une jeune fille naturelle et simple qui espère un jour être juriste.
Sans fard, sans maquillage, Alicia aux yeux verts, montre un teint délicat qui accroche bien la lumière. Sobrement vêtue, elle s'exprime avec un ton mesuré, en prenant toujours la bonne attitude et sans aucune gaucherie. Depuis l'âge de 16 ans, elle participe à des défilés de mode, elle est l'aise sur la scène tout comme dans un jardin.
"Viser plus haut pour aller le plus loin possible"
Auprès de sa mère, avec qui elle vit à Matoury, Alicia poursuit son chemin, pas à pas, tranquillement. Au mois de juin, elle a passé son bac scientifique au lycée Léon Gontran Damas à Rémire-Montjoly. En septembre, elle s'est finalement inscrite à l'université de Guyane pour entamer des études de droit. Elle voudrait un jour travailler dans une entreprise internationale.
Concourir à Miss France est un challenge qu'elle va relever avec sérieux. Elle suit tous les conseils prodigués par le président du Comité Miss Guyane, Robert Sebas. Elle se prépare comme une sportive. Alicia a pratiqué l'escrime de 4 ans à 16 ans, elle connait l'art de l'esquive et de l'attaque, autant de qualités qui pourraient bien lui servir ces prochains mois.
Quoiqu'il en soit, dit-elle, elle restera elle même, naturelle et honnête, respectueuse des valeurs familiales. Très entourée par ses parents et ses amis, elle garde la tête sur les épaules. Son titre de Miss Guyane lui permet de vivre une grande aventure, elle se l'offre, et cela représente déjà un beau cadeau quel qu'en soit l'issue et comme elle conclut : "Viser plus haut pour aller le plus loin possible".