Les députés européens confortent la banane antillaise

Le Parlement européen a approuvé, jeudi 02 février, la révision du mécanisme de stabilisation pour les bananes. Des règles visant à protéger les producteurs de bananes européens (dont Martinique-Guadeloupe) contre toute augmentation des importations en provenance de l’Équateur.
Les producteurs de Guadeloupe et de Martinique sont concernés par le vote du parlement européen du jeudi 2 février qui approuve à une large majorité la révision du mécanisme de stabilisation pour les bananes.

L'Équateur sous surveillance

De nouvelles règles qui visent à protéger les producteurs de bananes européens contre toute augmentation des importations en provenance de l’Équateur. L’adhésion de ce pays à l’accord commercial avec la Colombie et le Pérou a des répercussions importantes sur les producteurs de bananes européens. Pour éviter toute déstabilisation d' un secteur qui joue un rôle essentiel dans les régions ultrapériphériques de l’Union Européenne, le Parlement européen a approuvé, la révision du mécanisme de stabilisation pour les bananes.

Satisfaction de l'euro-député Martiniquais

En intervenant juridiquement en cas de hausse des importations les producteurs de nos îles sont protégés. "La ristourne douanière concédée par l’UE au premier exportateur mondial de bananes qu’est l’Équateur, fait peser une menace réelle sur l’avenir des producteurs européens du petit fruit jaune, au premier rang desquels figurent la Guadeloupe et la Martinique", explique l’eurodéputé socialiste martiniquais, Louis-Joseph Manscour, 
Louis-Joseph Manscour l'euro-député de Martinique


En attente de mesures...

Louis-Joseph Manscour se félicite du vote "qui permettra de protéger davantage nos producteurs face au déferlement de cette banane low-cost". Ce nouveau système d’alerte permettra de faciliter le déclenchement de ce dispositif de surveillance dans l’intérêt de nos producteurs. "Nous demandons particulièrement à la Commission, de clarifier sa position sur la question du démantèlement tarifaire, afin qu’elle s’engage à ne plus réduire le tarif qui a été ramené à 75 euros la tonne pour les bananes sud-américaines. Il s’agit pour nous de protéger l’équilibre socio-économique déjà fragile de nos régions ultrapériphériques" conclut Louis-Joseph Manscour.