Les chiffres de Mayotte sont impressionnants et ne sont même pas pris en compte dans le décompte national. Chaque année, ils évoluent entre 15 et 20 000. Et au-delà des polémiques sur l’âge des arrivants et des expulsés, la situation est préoccupante.
La multiplication des radars, des agents et des vedettes rapides ne suffit pas à contenir les flux. Le fonctionnement des services de l’Etat et des services sociaux du département est fortement impacté.
Mais l’effet amplificateur du phénomène, c’est le refus des gouvernements qui se sont succédé aux affaires du pays, de mettre en place la continuité territoriale.
Une carte de séjour délivrée par la préfecture française de Mamoudzou ne permet toujours pas à son bénéficiaire de voyager librement dans le pays. D’une minorité visible, les personnes sans papiers sont devenues les « seules visibles ».
Une situation que les élus de Mayotte ne dénoncent que mollement, pour ne pas dire jamais. De leur côté, les organismes non gouvernementaux d’assistance aux migrants s’en accommodent allègrement.
Conséquence, les quelques structures d’accueil sont dépassées depuis des lustres. Et les personnes en situation de clandestinité à Mayotte, vivent parfois dans des conditions indignes d’un pays comme la France.
De leur côté, une grande partie des mahorais dénonce l’impact de cet apport migratoire illégal sur les écoles, les hôpitaux et dispensaires, les services fiscaux et même «l’équilibre social » du département.
La tension va crescendo :
Le département n’est pas épargné par la crise économique. Le chômage atteint des sommets et la vie est chère.
La bascule vers le droit commun ne se fait pas sans heurt. Les syndicats sont dans la rue, les élus sont sous la pression d’une population qui ne voit toujours pas venir les promesses de la départementalisation.
Une large partie de la population admet le lien de causalité entre immigration clandestine et violence. Même sans preuve… mais peu lui importe.
Et la politique a récupéré le dossier. Tous les partis présents à Mayotte se sont engouffrés dans la brèche. « L’enfer c’est l’autre ! ».
Quand le candidat Emmanuel Macron lance l’idée de co-développement, ou d’un investissement massif aux Comores pour que les cousins restent chez eux, l’incompréhension est totale. Aucun homme politique mahorais n’ose reprendre le raisonnement à son compte. Trop risqué, pas rentable à très court terme.
Et pourtant, cette démarche a souvent été évoquée : Développer les Comores pour que les comoriens restent chez eux (l’école et la santé…)
Et par humanité, éviter aussi la noyade de dizaines d’enfants, de femmes et d’hommes.
Le décompte macabre des nombres de morts a commencé depuis des années. Une hécatombe qui n’émeut que modérément. En tous cas, pas ceux qui y voient la victoire des mahorais dans leur lutte pour rester français ; ni ceux de l’autre côté qui veulent faire de ces malheureux, les martyrs d’un combat d’arrière-garde perdu depuis 1974.
Mais l’effet amplificateur du phénomène, c’est le refus des gouvernements qui se sont succédé aux affaires du pays, de mettre en place la continuité territoriale.
Une carte de séjour délivrée par la préfecture française de Mamoudzou ne permet toujours pas à son bénéficiaire de voyager librement dans le pays. D’une minorité visible, les personnes sans papiers sont devenues les « seules visibles ».
Une situation que les élus de Mayotte ne dénoncent que mollement, pour ne pas dire jamais. De leur côté, les organismes non gouvernementaux d’assistance aux migrants s’en accommodent allègrement.
Conséquence, les quelques structures d’accueil sont dépassées depuis des lustres. Et les personnes en situation de clandestinité à Mayotte, vivent parfois dans des conditions indignes d’un pays comme la France.
De leur côté, une grande partie des mahorais dénonce l’impact de cet apport migratoire illégal sur les écoles, les hôpitaux et dispensaires, les services fiscaux et même «l’équilibre social » du département.
La tension va crescendo :
Le département n’est pas épargné par la crise économique. Le chômage atteint des sommets et la vie est chère.
La bascule vers le droit commun ne se fait pas sans heurt. Les syndicats sont dans la rue, les élus sont sous la pression d’une population qui ne voit toujours pas venir les promesses de la départementalisation.
Une large partie de la population admet le lien de causalité entre immigration clandestine et violence. Même sans preuve… mais peu lui importe.
Et la politique a récupéré le dossier. Tous les partis présents à Mayotte se sont engouffrés dans la brèche. « L’enfer c’est l’autre ! ».
Quand le candidat Emmanuel Macron lance l’idée de co-développement, ou d’un investissement massif aux Comores pour que les cousins restent chez eux, l’incompréhension est totale. Aucun homme politique mahorais n’ose reprendre le raisonnement à son compte. Trop risqué, pas rentable à très court terme.
Et pourtant, cette démarche a souvent été évoquée : Développer les Comores pour que les comoriens restent chez eux (l’école et la santé…)
Et par humanité, éviter aussi la noyade de dizaines d’enfants, de femmes et d’hommes.
Le décompte macabre des nombres de morts a commencé depuis des années. Une hécatombe qui n’émeut que modérément. En tous cas, pas ceux qui y voient la victoire des mahorais dans leur lutte pour rester français ; ni ceux de l’autre côté qui veulent faire de ces malheureux, les martyrs d’un combat d’arrière-garde perdu depuis 1974.