Et selon son président : « Tout le monde convient que dans cette affaire la responsabilité de l'Etat comme celle de certains élus incitant à la haine est engagée. »
ASSANY Mfoungoulie parle de crise humanitaire en cours.
ASSANY Mfoungoulie parle de crise humanitaire en cours.
A l’instar de la ligue des droits de l’homme, d’autres associations humanitaires dénoncent les expulsions des villages de Mayotte. Mais leur tâche est très difficile face à la détermination de ces habitants. Ces hommes et ces femmes accusent, justement, les immigrés clandestins à Mayotte de se livrer à des actes d’incivilité avec la bénédiction de certaines associations tout ceci dans l’indifférence des services de l’Etat.
Aussi, il est important dans cette crise de bien expliquer le contexte social qui prévaut dans le département. Depuis des mois, les mouvements sociaux succèdent aux mouvements sociaux. Pratiquement tous les syndicats de travailleurs sont descendus dans les rues. Une intersyndicale vient de bloquer le centre hospitalier de Mayotte pour dénoncer des conditions de travail difficiles, et surtout une surcharge et une insécurité au travail. Derrière ces revendications le porte de l’intersyndicale du CHM a laissé comprendre que les installations sanitaires de Mayotte sont dépassées à cause d’une augmentation trop rapide de la population.
« Notre organisation s'indigne contre ces genres d'actions contraires aux valeurs que Mayotte adhère au sein de la République. Heureusement que toute la population de Mayotte ne manifeste pas l'inter-racisme. Tout le monde convient que dans cette affaire la responsabilité de l'Etat comme celle de certains élus incitant à la haine est engagée. Par conséquent je vous prie d'informer notre position dans votre média et de m'accueillir en urgence dans l'émission kala wa dala et d'autres encore pour rappeler un peu les valeurs des droits de l'homme reconnues dans notre Constitution. »
ASSANY Mfoungoulie
Président de la Ligue des Droits de l'Homme
Section de Mayotte.
Et pendant ce temps, la vague des expulsions continuent. Un message annonce que les villageois de Mtsamboro vont expulser les étrangers en situation irrégulière le 22 mais prochain.
Et le rythme des reconduites à la frontière, officielles, cette fois-ci aurait augmenté.
Aussi, il est important dans cette crise de bien expliquer le contexte social qui prévaut dans le département. Depuis des mois, les mouvements sociaux succèdent aux mouvements sociaux. Pratiquement tous les syndicats de travailleurs sont descendus dans les rues. Une intersyndicale vient de bloquer le centre hospitalier de Mayotte pour dénoncer des conditions de travail difficiles, et surtout une surcharge et une insécurité au travail. Derrière ces revendications le porte de l’intersyndicale du CHM a laissé comprendre que les installations sanitaires de Mayotte sont dépassées à cause d’une augmentation trop rapide de la population.
« Notre organisation s'indigne contre ces genres d'actions contraires aux valeurs que Mayotte adhère au sein de la République. Heureusement que toute la population de Mayotte ne manifeste pas l'inter-racisme. Tout le monde convient que dans cette affaire la responsabilité de l'Etat comme celle de certains élus incitant à la haine est engagée. Par conséquent je vous prie d'informer notre position dans votre média et de m'accueillir en urgence dans l'émission kala wa dala et d'autres encore pour rappeler un peu les valeurs des droits de l'homme reconnues dans notre Constitution. »
ASSANY Mfoungoulie
Président de la Ligue des Droits de l'Homme
Section de Mayotte.
Et pendant ce temps, la vague des expulsions continuent. Un message annonce que les villageois de Mtsamboro vont expulser les étrangers en situation irrégulière le 22 mais prochain.
Et le rythme des reconduites à la frontière, officielles, cette fois-ci aurait augmenté.