L'essentiel de l'actualité dans la région : violences en PNG contre des femmes accusées de sorcellerie, ou Amnesty International qui dénonce le traitement des mineurs emprisonnés en Australie.
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Recrudescence d'attaques de pseudo-sorcières en Papouasie-Nouvelle-Guinée.
Plusieurs femmes ont été visées ces derniers jours dans la province d'Enga, dans les Hautes-Terres. L'une d'entre elles a eu la main gauche coupée.Les autorités locales ont mis sur pied une unité spéciale pour combattre le problème, mais elles rapportent qu'il est difficile d'obtenir des témoignages contre les auteurs de violences.Des parlementaires danois annulent leur visite à Nauru.
Ils étaient six à vouloir se rendre dans l'île pour visiter le camp de rétention australien, mais trois d'entre eux n'ont pas obtenu de visa, dont deux députés ouvertement hostiles à la politique d'immigration australienne. Le ministère danois des Affaires étrangères est intervenu, mais le gouvernement de Nauru maintient sa position. Solidaires, les autres élus danois ont décidé de ne pas visiter le camp. « C'est tout à fait inacceptable et antidémocratique et cela dit tout de la situation à Nauru », dénonce Johanne Schmidt-Nielsen, du parti de gauche Alliance rouge et verte. Elle fait partie des élus qui n'ont pas été autorisés à poser le pied sur l'île.En Australie, dans l'État du Queensland, des enfants de 10 et 11 ans sont envoyés en prison, et des adolescents de 17 ans sont incarcérés avec les adultes, dénonce Amnesty International.
Dans un rapport sur les conditions de détention des mineurs, l'ONG de défense des droits de l'homme s'inquiète aussi de l'utilisation de chiens pour contrôler les détenus et affirme que les gardiens ont trop souvent recours à des moyens de contention.L'ONG souligne, par ailleurs, que les Aborigènes sont surreprésentés : dans la prison de Townsville, par exemple, 89% des mineurs détenus sont aborigènes, alors qu'ils ne représent que 8% de la population du Queensland.
Les autorités locales affirment être déjà en train de revoir le système judiciaire pour les jeunes ; elles disent aussi avoir abandonné l'utilisation de chiens pour la surveillance.
Ce rapport d'Amnesty International fait écho au scandale qui a éclaté récemment dans une autre région australienne, le Territoire du nord. Une émission d'ABC a montré les mauvais traitements infligés à de jeunes détenus aborigènes dans le centre pénitentiaire Don Dale, près de Darwin.