Philippe Gomès a été investi jeudi par le parti Les Républicains et l’UDI dans la 2ème circonscription. Une décision qui n’est pas sans conséquences pour les loyalistes. Harold Martin et Sonia Backès dénoncent des arrangements inavouables.
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Le député Philippe Gomès a annoncé jeudi dans un communiqué que les instances dirigeantes des Républicains et de l’UDI lui ont accordé une investiture commune pour la deuxième circonscription. « Cette investiture me permettra de mieux asseoir encore au plan national notre projet d’un pays émancipé et solidaire affirmant son identité singulière au sein de la République. », souligne t-il. Philippe Gomès affirme que, « dans le prolongement de ce soutien, il proposera sa candidature aux adhérents et sympathisants de Calédonie Ensemble lors du prochain congrès du mouvement.»
Dans la foulée, Harold Martin et Sonia Backès ont cosigné un communiqué pour exprimer leur stupeur face à cette double investiture. Ils y dénoncent un arrangement inavouable « cette décision, lourde de conséquences pour notre famille politique, démontre à la fois une méconnaissance inquiétante du dossier calédonien par les appareils politiques métropolitains et l’expression de la volonté de Pierre Frogier en échange de quelque arrangement inavouable» puis d’ajouter que « se présenter sous la bannière Les Républicains devant des électeurs qui sont appelés aux urnes implique d’être de droite, d’être libéral et d’affirmer que le seul avenir viable de la Nouvelle-Calédonie est dans la France. » Or, pour Harold Martin et Sonia Backès, le député sortant ne partage aucune valeur des Républicains « Philippe Gomès ne porte ni ces valeurs ni ces convictions. Il ne saurait donc en aucune manière être notre candidat dans cette élection déterminante pour l’avenir de la Nouvelle-Calédonie et de ses populations. » Ils promettent « de dévoiler le dessous des cartes qui ont conduit à une telle forfaiture.»
Pour Bernard Deladrière, qui a obtenu l’investiture des Républicains dans la première circonscription en janvier dernier, « l'union de la droite et du centre est indispensable à l'alternance. ». Dans un communiqué, le candidat dit prendre acte de l'investiture accordée, dans la seconde, à Philippe Gomès, député sortant, au titre des circonscriptions d’union réservées à l’UDI.
De son côté, Gaël Yanno est déterminé à retrouver son siège de député à l’assemblée nationale. Invité de la matinale radio de NC 1ère, il a aussi tenu à réagir au lendemain de l’annonce des Républicains et de l’UDI d’investir Philippe Gomès dans la seconde circonscription. Pour lui, cette annonce n’est pas une surprise. Il dénonce un pacte des sortants fait sur le dos des calédoniens « Cette décision révèle au grand jour le pacte des sortants de 2017 conclu entre Philippe Gomès et Pierre Frogier afin d'assurer au premier sa réélection de député en juin, et au second sa réélection de sénateur en septembre» et de poursuivre « Harold Martin et Sonia Backès avaient connaissance de la situation depuis de très nombreux mois. Aujourd’hui, ils fustigent ce rapprochement cela m’amuse car ils se réveillent un peu tard »
Après l’avalanche de candidats loyalistes dans la première circonscription, la bataille des législatives s’annonce tout aussi impitoyable dans la seconde.
Dans la foulée, Harold Martin et Sonia Backès ont cosigné un communiqué pour exprimer leur stupeur face à cette double investiture. Ils y dénoncent un arrangement inavouable « cette décision, lourde de conséquences pour notre famille politique, démontre à la fois une méconnaissance inquiétante du dossier calédonien par les appareils politiques métropolitains et l’expression de la volonté de Pierre Frogier en échange de quelque arrangement inavouable» puis d’ajouter que « se présenter sous la bannière Les Républicains devant des électeurs qui sont appelés aux urnes implique d’être de droite, d’être libéral et d’affirmer que le seul avenir viable de la Nouvelle-Calédonie est dans la France. » Or, pour Harold Martin et Sonia Backès, le député sortant ne partage aucune valeur des Républicains « Philippe Gomès ne porte ni ces valeurs ni ces convictions. Il ne saurait donc en aucune manière être notre candidat dans cette élection déterminante pour l’avenir de la Nouvelle-Calédonie et de ses populations. » Ils promettent « de dévoiler le dessous des cartes qui ont conduit à une telle forfaiture.»
Pour Bernard Deladrière, qui a obtenu l’investiture des Républicains dans la première circonscription en janvier dernier, « l'union de la droite et du centre est indispensable à l'alternance. ». Dans un communiqué, le candidat dit prendre acte de l'investiture accordée, dans la seconde, à Philippe Gomès, député sortant, au titre des circonscriptions d’union réservées à l’UDI.
De son côté, Gaël Yanno est déterminé à retrouver son siège de député à l’assemblée nationale. Invité de la matinale radio de NC 1ère, il a aussi tenu à réagir au lendemain de l’annonce des Républicains et de l’UDI d’investir Philippe Gomès dans la seconde circonscription. Pour lui, cette annonce n’est pas une surprise. Il dénonce un pacte des sortants fait sur le dos des calédoniens « Cette décision révèle au grand jour le pacte des sortants de 2017 conclu entre Philippe Gomès et Pierre Frogier afin d'assurer au premier sa réélection de député en juin, et au second sa réélection de sénateur en septembre» et de poursuivre « Harold Martin et Sonia Backès avaient connaissance de la situation depuis de très nombreux mois. Aujourd’hui, ils fustigent ce rapprochement cela m’amuse car ils se réveillent un peu tard »
Après l’avalanche de candidats loyalistes dans la première circonscription, la bataille des législatives s’annonce tout aussi impitoyable dans la seconde.