Manuel Valls s’est donc envolé, satisfait de son périple et confiant pour la Nouvelle-Calédonie. Mais la réciproque est-elle vraie ? Le Premier ministre a-t-il réussi sa mission, a-t-il rassuré les Calédoniens ?
En tout cas l’approbation des élus est quasiment unanime.
En tout cas l’approbation des élus est quasiment unanime.
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Manuel Valls a finalement su offrir les deux visages que les Calédoniens attendent de l’Etat : l’autorité volontariste et le partenaire attentif. Et si la forme est parfaitement maîtrisée, ce sont bien les engagements financiers, qui lui ont permis de séduire :
Un Premier ministre " Père Noël " à ses heures, qui laisse toutefois derrière lui quelques sceptiques.
A commencer par les salariés de la SLN. Ils craignent toujours que l’aide de l’Etat s’accompagne de contrepartie sur les emplois.
Au chapitre nickel encore, Paul Néaoutyine attend toujours un geste de l’Etat sur la sortie de la défiscalisation de l’usine du Nord compliquée par le report de la reconstruction du second four.
Sur un plan politique, les élus de l’Union pour la Calédonie dans la France (UCF) dénoncent la méthode Valls sur l’Avenir Institutionnel.
Cette recherche de convergences qui vise selon eux – je cite – à « court-circuiter le choix du peuple au référendum ».
Enfin, concernant la question du litige électoral, reste à voir si les remontrances répétées du Premier ministre suffiront à décourager les militants de l’UC notamment adeptes des recours pour radiation.
- Tout d’abord ce prêt de 24 milliards de francs pour permettre à la SLN de passer la crise ainsi que la garantie de l’Etat auprès des banques pour le financement de la nouvelle centrale
- L’annonce de la venue d’une mission d’inspection de la police nationale et de la gendarmerie susceptible d’aboutir sur l’octroi de moyens supplémentaires en matière de sécurité
- La création de 8 nouveaux postes à l’Université,
- La sanctuarisation des crédits du programme Cadre Avenir
- L’accélération de la défiscalisation pour le renouvellement de la flotte d’Aircal
- L’annonce de l’enveloppe de la prochaine génération de contrats de développement : près de 7 milliards de francs pour la période 2017- 2021, soit plus d’un milliard de bonus par rapport à la précédente génération.
Un Premier ministre " Père Noël " à ses heures, qui laisse toutefois derrière lui quelques sceptiques.
A commencer par les salariés de la SLN. Ils craignent toujours que l’aide de l’Etat s’accompagne de contrepartie sur les emplois.
Au chapitre nickel encore, Paul Néaoutyine attend toujours un geste de l’Etat sur la sortie de la défiscalisation de l’usine du Nord compliquée par le report de la reconstruction du second four.
Sur un plan politique, les élus de l’Union pour la Calédonie dans la France (UCF) dénoncent la méthode Valls sur l’Avenir Institutionnel.
Cette recherche de convergences qui vise selon eux – je cite – à « court-circuiter le choix du peuple au référendum ».
Enfin, concernant la question du litige électoral, reste à voir si les remontrances répétées du Premier ministre suffiront à décourager les militants de l’UC notamment adeptes des recours pour radiation.