Primaires "Les Républicains" : pour qui nos élus voteront-ils en novembre prochain ?

Alors que Nicolas Sarkozy vient de déclarer officiellement sa candidature pour la primaire de la droite et du centre, les intentions des uns et des autres se font plus claires.
Les élus locaux ont l’intention de battre campagne pour leur champion nationale, mais en douceur.
Les coups bas seront donc interdits et les affrontements laisseront place aux cordiaux échanges de point de vue.
Bref, il faut éviter à tout prix :
  • de revivre la polémique fratricide Fillon / Copé,
  • et d'éviter aussi que les sorties des uns et des autres n’écorchent l’unité  parfois fragiles des formations locales.

Pas de consigne de parti 

Du coup, liberté est donnée à chacun de choisir son poulain. En l’occurrence, c’est un duel Juppé / Sarkozy qui se profile, avec un comité de soutien éclectique pour le premier.
Alain Juppé, jugé plus centriste a réussi à convaincre :
  • l’UCF : Gil Brial, Gaël Yanno et Philippe Blaise
  • mais aussi des élus de Calédonie Ensemble : Corine Voisin, Nicolas Metzdorf et Nicole Robineau,
  • ainsi que Grégoire Bernut du groupe Les Républicains
  • et Simon Loueckhote avec la casquette de porte-parole. 

Du pluralisme chez Les Républicains

En face et sans surprise, le Comité de soutien de Nicolas Sarkozy sera présidé par Pierre Frogier. Il est composé de la garde rapprochée du sénateur et de la chef de groupe au Congrès Sonia Backès.
Le Rassemblement - Les Républicains qui joue le jeu du pluralisme puisque Bernard Deladrière présidera lui le comité de soutien à François Fillon.
Cynthia Ligeard défendra la candidature de Bruno Lemaire

 

Trois mois pour les indécis

D’autres élus semblent hésiter ou attendre le moment opportun de se prononcer. C’est le cas de nos députés. Sonia Lagarde ne s’est pas prononcé pour un candidat mais a déjà fait savoir qu’elle préférerait Alain Juppé à Nicolas Sarkozy.
Philippe Gomès est resté relativement discret jusque-là.
Il reste trois mois à ceux qui le souhaitent pour prendre parti.