Le président américain, Donald Trump, a annoncé, jeudi 1er juin, le retrait des Etats-Unis de l'accord de Paris, signé en 2015 à l'issue de la COP21. Il s'est dit prêt à renégocier le texte ou à parvenir à un autre accord, pourvu qu'il soit plus favorable aux Etats-Unis.
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Donald Trump en avait fait une promesse de campagne, il l'a finalement mise à exécution. En direct de la roseraie de la Maison Blanche, le président américain a annoncé jeudi 1er juin le retrait des Etats-Unis de l’accord de Paris sur le climat. Ils rejoignent ainsi les deux seuls autres pays à ne pas faire partie de l'accord : la Syrie, en pleine guerre civile, et le Nicaragua, qui considère que l’accord ne va pas assez loin.
Les Etats-Unis sont le deuxième plus gros émetteur de gaz à effet de serre au monde, derrière la Chine. Dans le cadre de l’accord de Paris, les Etats-Unis, qui avaient été l'un des principaux architectes de cet accord, avaient établi l'objectif de réduire de 28% à 26% leurs émissions de gaz à effet de serre d’ici à 2025. Cette contribution volontaire servait l’objectif scellé par l’accord de Paris : "Maintenir l’augmentation de la température moyenne mondiale bien au-dessous de 2°C de réchauffement par rapport aux niveaux de la période préindustrielle".
La décision de Donald Trump de retirer les Etats-Unis de cet accord est perçu comme une "erreur pour l'avenir de son pays" et "une faute pour l'avenir de la planète", selon les mots du président français Emmanuel Macron, qui a dénoncé la décision de Donald Trump de retirer les Etats-Unis de l'accord de Paris sur le climat.
Lors de son intervention, jeudi 1er juin, le chef de l'Etat français en a profité pour écarter l'appel à une renégociation du texte lancé par le président américain. L'accord de Paris, signé par 194 autres pays en décembre 2015, vise à contenir la hausse de la température moyenne mondiale "bien en deçà" de 2°C par rapport à l'ère pré-industrielle.
Après avoir prononcé une courte allocution en français en réponse au départ des Etats-Unis de l'accord de Paris, sous l'impulsion de Donald Trump, Emmanuel Macron s'est exprimé en anglais, à l'intention du peuple américain. En conclusion de son discours, il a détourné le slogan de campagne d'un Donald Trump qui a toujours voulu placer l'Amérique au centre de ses préoccupations. Au "Make America great again" du président-milliardaire, il a rétorqué "Make our planet great again" soit "rendez sa grandeur à notre planète".
Le président de la République a aussi appelé "scientifiques, ingénieurs, entrepreneurs, citoyens engagés" américains à "venir travailler en France sur des solutions concrètes pour le climat". A ceux "que la décision du président des Etats-Unis a déçus, vous trouverez dans la France une seconde patrie", "la France ne tournera pas le dos aux Américains, la France n'abandonnera pas le combat", a-t-il ajouté.
Les Etats-Unis sont le deuxième plus gros émetteur de gaz à effet de serre au monde, derrière la Chine. Dans le cadre de l’accord de Paris, les Etats-Unis, qui avaient été l'un des principaux architectes de cet accord, avaient établi l'objectif de réduire de 28% à 26% leurs émissions de gaz à effet de serre d’ici à 2025. Cette contribution volontaire servait l’objectif scellé par l’accord de Paris : "Maintenir l’augmentation de la température moyenne mondiale bien au-dessous de 2°C de réchauffement par rapport aux niveaux de la période préindustrielle".
"Une faute pour l'avenir de la planète"
La décision de Donald Trump de retirer les Etats-Unis de cet accord est perçu comme une "erreur pour l'avenir de son pays" et "une faute pour l'avenir de la planète", selon les mots du président français Emmanuel Macron, qui a dénoncé la décision de Donald Trump de retirer les Etats-Unis de l'accord de Paris sur le climat.
Lors de son intervention, jeudi 1er juin, le chef de l'Etat français en a profité pour écarter l'appel à une renégociation du texte lancé par le président américain. L'accord de Paris, signé par 194 autres pays en décembre 2015, vise à contenir la hausse de la température moyenne mondiale "bien en deçà" de 2°C par rapport à l'ère pré-industrielle.
"Make our planet great again"
Après avoir prononcé une courte allocution en français en réponse au départ des Etats-Unis de l'accord de Paris, sous l'impulsion de Donald Trump, Emmanuel Macron s'est exprimé en anglais, à l'intention du peuple américain. En conclusion de son discours, il a détourné le slogan de campagne d'un Donald Trump qui a toujours voulu placer l'Amérique au centre de ses préoccupations. Au "Make America great again" du président-milliardaire, il a rétorqué "Make our planet great again" soit "rendez sa grandeur à notre planète".
Le président de la République a aussi appelé "scientifiques, ingénieurs, entrepreneurs, citoyens engagés" américains à "venir travailler en France sur des solutions concrètes pour le climat". A ceux "que la décision du président des Etats-Unis a déçus, vous trouverez dans la France une seconde patrie", "la France ne tournera pas le dos aux Américains, la France n'abandonnera pas le combat", a-t-il ajouté.
Climat : les Etats Unis se retirent des accords de Paris