La Sas Avenir Makatea veut exploiter le phosphate de l'île. Un phosphate d’une exceptionnelle qualité comparé à celui produit par la Chine ou le Maroc . Colin Randall son propriétaire veut convaincre les associations de protection de la nature et le grand public de l’excellence de son dossier
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La Sas Avenir Makata appartenant à l’australien Colin Randall veut exploiter le phosphate de Makatea. Un phosphate d’une exceptionnelle qualité comparé à celui produit par la Chine ou le Maroc . Colin Randall se lance donc dans une grande opération séduction publique.
Il exposera son projet à la Présidence de la Polynésie à compter du 30 novembre. Il veut convaincre les associations de protection de la nature et le grand public de l’excellence de son dossier, tant en terme de créations d’emplois que de protection de la nature.
A ce titre, il prévoit 75 postes à Makatea et 365 emplois indirects .Des chiffres contestés par la présidente de l’association des propriétaires terriens de Makatea : Sylvanna Nordman qui estime que les jeunes de l’île n’auront pas les qualifications nécessaires pour travailler sur le chantier. Elle propose plutôt de désenclaver l’île et de dynamiser le secteur du tourisme et de l’agriculture.
Logique toute différente de l’homme d’affaires australien qui voit grand. Il prévoit d’extraire 6 millions et demi de tonnes de cet engrais. A 138 Dollars US la tonne, il promet des retombées très importantes pour le Pays: près de 18 milliards de FCP .
Autre volet de son dossier : la réhabilitation des sites au fur et à mesure de leur exploitation . Makatea, selon le promoteur, pourrait retrouver des paysages harmonieux , alors que l’île avait été abandonnée, exsangue et très abîmée à la fin des années 60 , après une première exploitation intensive de son phosphate .
Les explications de Brigitte Olivier et Hubert Liao :
Ci-dessous l'intervention de Colin Randall, fondateur de la société avenir Makatea sur le plateau télévisé :
Il exposera son projet à la Présidence de la Polynésie à compter du 30 novembre. Il veut convaincre les associations de protection de la nature et le grand public de l’excellence de son dossier, tant en terme de créations d’emplois que de protection de la nature.
A ce titre, il prévoit 75 postes à Makatea et 365 emplois indirects .Des chiffres contestés par la présidente de l’association des propriétaires terriens de Makatea : Sylvanna Nordman qui estime que les jeunes de l’île n’auront pas les qualifications nécessaires pour travailler sur le chantier. Elle propose plutôt de désenclaver l’île et de dynamiser le secteur du tourisme et de l’agriculture.
Logique toute différente de l’homme d’affaires australien qui voit grand. Il prévoit d’extraire 6 millions et demi de tonnes de cet engrais. A 138 Dollars US la tonne, il promet des retombées très importantes pour le Pays: près de 18 milliards de FCP .
Autre volet de son dossier : la réhabilitation des sites au fur et à mesure de leur exploitation . Makatea, selon le promoteur, pourrait retrouver des paysages harmonieux , alors que l’île avait été abandonnée, exsangue et très abîmée à la fin des années 60 , après une première exploitation intensive de son phosphate .
Les explications de Brigitte Olivier et Hubert Liao :
Ci-dessous l'intervention de Colin Randall, fondateur de la société avenir Makatea sur le plateau télévisé :
Colin Randall, Fondateur de la société avenir Makatea
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