Le dernier détachement militaire a quitté l'atoll de Hao. Un tournant dans l'histoire de cette île, base arrière du Centre d'Expérimentation du Pacifique, même si les infrasrtuctures ne sont pas entièrement réhabilitées
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L'histoire de Hao est étroitement liée à celle du CEP depuis 1964. Mais en 2009, la France décidait du départ progressif de ses troupes et rendait peu à peu la terre à ses ayants droit, tout en organisant la réhabilitation complète du site.
Depuis 2009 donc, des militaires ont entrepris des travaux de démolition, et de nettoyage et aujourd'hui 80 % de l'atoll a été réhabilité.
Restait une parcelle de sept hectares, occupée par ces forces armées. Elle a été rendue définitivement aux habitants cette semaine par une remise des clés officielle, sous la houlette du Capitaine Yoann Cregut
Les militaires ont quitté l'atoll mais s'étaient engagés à démolir les infrastructures installées depuis 1964. Une bonne partie a aujourd'hui disparu mais il reste un certain nombre de bâtiments qui doivent faire l'objet de discussions entre l'Etat et les habitants de Hao. Les installations encore en place concernent en effet directement leur vie quotidienne.Les explications du Colonel Francis Contamin :
Une dernière question se pose désormais: a qui appartiennent véritablement ces terres délaissées par les militaires et qu'en faire ? Jusqu’au 31 décembre, les 35 ayants droit qui se sont manifestés doivent se prononcer. La présence d'amiante est notamment avérée. Les propriétaires devront décider de l'éventualité d'une destruction partielle ou totale ou d'un simple désamiantage. L'armée, liée par le bail jusqu à la fin de l'année, attend leur réponse tout comme le Maire de Hao, Théodore Tuahine :
Dossier réalisé par Cybèle Plichart et Patita Savea
Depuis 2009 donc, des militaires ont entrepris des travaux de démolition, et de nettoyage et aujourd'hui 80 % de l'atoll a été réhabilité.
Restait une parcelle de sept hectares, occupée par ces forces armées. Elle a été rendue définitivement aux habitants cette semaine par une remise des clés officielle, sous la houlette du Capitaine Yoann Cregut
Les militaires ont quitté l'atoll mais s'étaient engagés à démolir les infrastructures installées depuis 1964. Une bonne partie a aujourd'hui disparu mais il reste un certain nombre de bâtiments qui doivent faire l'objet de discussions entre l'Etat et les habitants de Hao. Les installations encore en place concernent en effet directement leur vie quotidienne.Les explications du Colonel Francis Contamin :
Hao, les derniers militaires sont partis