La toute nouvelle station d’épuration de la ville de Papeete sera officiellement inaugurée jeudi. La structure est en rodage depuis déjà 3 mois. Pour l’heure, elle traite 3500 m3 d’eaux usées par jour. A terme, ce sera 4 fois plus, après son agrandissement en 2022.
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La nouvelle station d'épuration est déjà opérationnelle mais encore en rodage. Plusieurs kilomètres de canalisations doivent encore être posés, pour connecter l’ensemble de la zone hyper urbanisée de Papeete, qui comprend notamment le front de mer.
Pour l’instant, l’investissement depuis 2013 et le lancement des premières études a été de 4 milliards cfp, pris en charge à 90 % par l’Etat et le Pays.
La ville de Papeete, via la SEM Te Ora no Ananahi, a payé les 10 % restant. Dans les prochaines années, la commune va lancer deux autres phases concernant principalement l’extension des canalisations : d’abord pour la zone du centre de Papeete d’ici à 2020, puis sur l’ensemble de la zone industrielle de Tipaerui d’ici à 2022. A cette date, la capacité de traitement d’eaux usées sera de 14 000 m3 par jour, presque quatre fois plus qu'aujourd'hui.
Pour une station d’épuration de cette dimension, ce sont les dernières technologies bio qui sont utilisées. En effet, peu voire quasiment aucun produit chimique n’est utilisé dans le processus.
Pour les traitements des eaux, ce sont des micro-organismes qui consomment les particules de pollution.
Pour les odeurs, la station est équipée d’une tour de désodorisation biologique. Et pour la boue, elle est séchée par l’intermédiaire d’une serre solaire, puis est réutilisée comme de l’engrais alors qu’habituellement, cette boue était transportée au Centre d’enfouissement technique de Paihoro.
Heipua Kervella, ingénieur à la SEM Te Ora no Ananahi :
C’est donc un défi de taille pour Papeete, et à terme l’investissement total s’élèvera à près de 8 milliards 500 millions cfp financé par l’Etat, le Pays, la commune bien sûr, et aussi par le Fonds européen de développement (FED).
Retrouvez ce reportage ce soir dans notre Ve'a de 18h30 et notre JT de 19h.
Encore en rodage, la station d’épuration de PPT bientôt inaugurée
Pour l’instant, l’investissement depuis 2013 et le lancement des premières études a été de 4 milliards cfp, pris en charge à 90 % par l’Etat et le Pays.
La ville de Papeete, via la SEM Te Ora no Ananahi, a payé les 10 % restant. Dans les prochaines années, la commune va lancer deux autres phases concernant principalement l’extension des canalisations : d’abord pour la zone du centre de Papeete d’ici à 2020, puis sur l’ensemble de la zone industrielle de Tipaerui d’ici à 2022. A cette date, la capacité de traitement d’eaux usées sera de 14 000 m3 par jour, presque quatre fois plus qu'aujourd'hui.
A la pointe du progrès
Pour une station d’épuration de cette dimension, ce sont les dernières technologies bio qui sont utilisées. En effet, peu voire quasiment aucun produit chimique n’est utilisé dans le processus.
Pour les traitements des eaux, ce sont des micro-organismes qui consomment les particules de pollution.
Pour les odeurs, la station est équipée d’une tour de désodorisation biologique. Et pour la boue, elle est séchée par l’intermédiaire d’une serre solaire, puis est réutilisée comme de l’engrais alors qu’habituellement, cette boue était transportée au Centre d’enfouissement technique de Paihoro.
Heipua Kervella, ingénieur à la SEM Te Ora no Ananahi :
C’est donc un défi de taille pour Papeete, et à terme l’investissement total s’élèvera à près de 8 milliards 500 millions cfp financé par l’Etat, le Pays, la commune bien sûr, et aussi par le Fonds européen de développement (FED).
Retrouvez ce reportage ce soir dans notre Ve'a de 18h30 et notre JT de 19h.