L'extraordinaire collection d'agrumes de Ua Huka, montée par l'ancien maire Léon Lichtle en collaboration avec le Cirad est aujourd'hui à l'abandon. Léon Lichtle voue une passion aux arbres et il avait réussi à réunir des centaines d'espèces rare. Aujourd'hui, c'est un terrible gâchis.
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Cet arboretum a été créé en 1978 sur un terrain vague. Léon Litchle, amoureux des plantes l’a conçu avec passion, sur ces deux hectares où il a planté au fil des ans une magnifique collection d’agrumes, venus du monde entier. Plus de 220 variétés de pomelos, pamplemousses, oranges ou citrons...autrefois, le sol était nu comme il se doit, aujourd’hui l’herbe l’a envahi et les insectes se régalent.
Un grand spécialiste du Cirad (Centre international de recherches agronomiques) rencontré à Paris, aide Léon à importer les spécimens les plus rares, et par ses conseils facilite un grand programme de greffage. L’entretien du parc nécessitait la présence de 6 employés, mais la valeur de ce trésor était à la hauteur de la dépense.
A Papeete, le Président de l’époque, Gaston Flosse, congédie le Cirad, et au fil du temps, le SDR (Service du développement rural) diminue fortement le nombre d’employés sur place. Alors que la demande internationale de greffons pourrait constituer un débouché très rémunérateur, la matrice de Ua Huka se meurt. Et l’on continue en Polynésie à ne produire que quelques variétés d’agrumes, toujours les mêmes.
Chaque mois, les croisiéristes de passage visitent ce qui reste de l’arboretum. Les agrumes, eux, périclitent en silence et dans l’indifférence.
Selon le SDR, l'arboretum sera de nouveau entretenu à partir de cette année 2017. Deux maladies ont fortement touché les agrumes en Polynésie. Seuls les Gambier et les Marquises sont indemnes, d'où cette volonté de relancer la production, en partenariat avec le CJA. 18 variétés sur les 220 seront relancées.
L’arboretum oublié de Ua Huka
Un grand spécialiste du Cirad (Centre international de recherches agronomiques) rencontré à Paris, aide Léon à importer les spécimens les plus rares, et par ses conseils facilite un grand programme de greffage. L’entretien du parc nécessitait la présence de 6 employés, mais la valeur de ce trésor était à la hauteur de la dépense.
A Papeete, le Président de l’époque, Gaston Flosse, congédie le Cirad, et au fil du temps, le SDR (Service du développement rural) diminue fortement le nombre d’employés sur place. Alors que la demande internationale de greffons pourrait constituer un débouché très rémunérateur, la matrice de Ua Huka se meurt. Et l’on continue en Polynésie à ne produire que quelques variétés d’agrumes, toujours les mêmes.
Chaque mois, les croisiéristes de passage visitent ce qui reste de l’arboretum. Les agrumes, eux, périclitent en silence et dans l’indifférence.
Selon le SDR, l'arboretum sera de nouveau entretenu à partir de cette année 2017. Deux maladies ont fortement touché les agrumes en Polynésie. Seuls les Gambier et les Marquises sont indemnes, d'où cette volonté de relancer la production, en partenariat avec le CJA. 18 variétés sur les 220 seront relancées.