Ce jeudi 22 juin 2017, le tribunal administratif de La Réunion a décidé d’annuler la nomination de Virginie Chaillou-Atrous au poste de maître de conférences d’histoire de l’esclavage. Un poste qu’occupait, l’historien Sudel Fuma mort en mer en juillet 2014.
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Comme suggéré par le rapporteur public du tribunal administratif lors de l’audience du 2 juin 2017, la nomination de Virginie Chaillou-Atrous était entachée d’irrégularité, le quorum nécessaire aux nominations n’étant pas réuni le jour du vote.
Comme toujours, les magistrats du tribunal administratif se sont prononcés sur le respect des règles et en aucun cas sur la compétence de personne nommée. Un point très important à comprendre, tant cette affaire à fait des vagues jusqu’en métropole.
Un dossier sensible
Ce dossier a rapidement pris un caractère polémique en glissant sur le terrain de la « préférence régionale ». Dès le début, la nomination de Virginie Chaillou-Atrous a été contestée par les soutiens d’Albert Jauze, candidat réunionnais à la succession de Sudel Fuma. Selon eux, l’enseignante de l’université de Nantes n’avait aucune légitimité par rapport au postulant local. Une position très dure qui va amener à la création d’un comité de soutien. Un aspect du dossier qui n’a pas eu la moindre influence sur la décision finale, précisent les magistrats en rendant leur décision jeudi.
Pas de nomination avant 2018
Avec l’annulation de l'intégralité de la procédure, il faudra attendre la fin de la période de recours, précise Loïs Mussard de Réunion 1ère Radio, pour que soit relancé le processus de recrutement.
Cependant, contrairement à la première fois, la direction de l’université de La Réunion devrait consulter les responsables de l'UFR de lettres et de sciences humaines, dont dépendait le poste de Maitre de conférences de Sudel Fuma avant de se prononcer.
Ce n'est qu'alors qu'un nouvel appel à candidature devrait être lancé aux horizons 2018. D'ici là les cours sont dispensés en interne afin de ne pas pénaliser les étudiants.
Comme toujours, les magistrats du tribunal administratif se sont prononcés sur le respect des règles et en aucun cas sur la compétence de personne nommée. Un point très important à comprendre, tant cette affaire à fait des vagues jusqu’en métropole.
Un dossier sensible
Ce dossier a rapidement pris un caractère polémique en glissant sur le terrain de la « préférence régionale ». Dès le début, la nomination de Virginie Chaillou-Atrous a été contestée par les soutiens d’Albert Jauze, candidat réunionnais à la succession de Sudel Fuma. Selon eux, l’enseignante de l’université de Nantes n’avait aucune légitimité par rapport au postulant local. Une position très dure qui va amener à la création d’un comité de soutien. Un aspect du dossier qui n’a pas eu la moindre influence sur la décision finale, précisent les magistrats en rendant leur décision jeudi.
Pas de nomination avant 2018
Avec l’annulation de l'intégralité de la procédure, il faudra attendre la fin de la période de recours, précise Loïs Mussard de Réunion 1ère Radio, pour que soit relancé le processus de recrutement.
Cependant, contrairement à la première fois, la direction de l’université de La Réunion devrait consulter les responsables de l'UFR de lettres et de sciences humaines, dont dépendait le poste de Maitre de conférences de Sudel Fuma avant de se prononcer.
Ce n'est qu'alors qu'un nouvel appel à candidature devrait être lancé aux horizons 2018. D'ici là les cours sont dispensés en interne afin de ne pas pénaliser les étudiants.