1ers votes pour la consultation référendaire en Nouvelle-Calédonie

Les jeunes Calédoniens âgés de 18 à 22 ans ont eu, ou vont avoir, pour premier vote une consultation référendaire décisive pour l'avenir institutionnel de la Nouvelle-Calédonie. Comment l'abordent-ils ? Quels sont leurs espoirs pour le pays ? Six étudiants ont bien voulu répondre à nos questions.
Mélissa, 22 ans, étudiante en biologie à l'Université de Nouvelle-Calédonie, vote pour la deuxième fois à une consultation référendaire et espère qu'un dialogue va vraiment s'instaurer. Si elle n'a pas encore fait son choix, sa vision des deux camps, loyaliste et indépendantiste, est assez sereine, car elle est plutôt satisfaite des changements qui sont advenus ces dernières années.
Mélissa rappelle la devise de la ligue sportive calédonienne : unité, respect, excellence, pour qualifier ce qu'elle attend de la Nouvelle-Calédonie. En résumé que toutes les communautés qui composent le pays ne forment véritablement qu'un seul peuple.
 


Steeven, 21 ans, étudiant à l'IUT en Métiers du multimédia et de l'Internet, vote également pour la deuxième fois. Son souhait pour cette consultation ? Que les jeunes concernés se mobilisent et que, de ce fait, une réponse soit donnée. Steeven affirme que le pays est sufisamment compétent pour se développer et il croit en la jeunesse de ce pays. Le respect entre ethnies reste un aspect important de la vie du pays.
 


Emy, 19 ans, étudiante de BTS analyse de biologie médicale à Marseille, vote pour la première fois qu'elle vote. Elle voit cette consultation référendaire comme une épée de Damoclès au-dessus des Calédoniens. Le choix est difficile car cela implique l'avenir du pays, elle aurait espéré que les politiques trouvent une voie médiane.
 

Peu importe le choix qui sera, on avancera.
- Emy

 


Ataïa, 18 ans, étudiante en licence SVT à l'UNC, trouve ce premier vote capital : le référendum est un moment historique pour la vie de la Nouvelle-Calédonie «parce qu'on va décider de notre avenir ensemble». Être Calédonien ? C'est «vivre dans ce pays et se sentir concerné».
 


Maychel, 19 ans, étudiant à l'IUT MMI à Nouméa, vote pour la première fois et espère qu'à l'issue du référendum, les ethnies du pays restent unies. Par contre, la vie politique ne l'intéresse pas.
 


Terence, 20 ans, vote pour la première fois, il est en licence pro à l'Université de la Nouvelle-Calédonie. Il était encore indécis quant à son vote au moment du tournage, mais croit en une société multiculturelle. Son espoir : que les deux camps trouvent un terrain d'entente et que le développement de la Nouvelle-Calédonie permette d'offrir une vie décente à tous.