Deuxième jour d’audience mercredi 9 septembre, à Cayenne, du procès en assises pour viols, empoisonnement, enlèvement et séquestration d’une fille de 15 ans, en 2017 à Saint-Laurent du Maroni. La personnalité de l’accusé a été abordée le matin. La victime est venue témoigner l’après-midi.
La victime a finalement pu se rendre à Cayenne. La jeune femme âgée aujourd’hui de 18 ans a su faire face à son ex-compagnon depuis mercredi matin, écouter ses explications et affirmer sans trembler qu’il ment. Elle doute même qu’il ait pu boire du désherbant comme il l’affirme, le même breuvage mortel qu’il voulait faire avaler de force à elle et son bébé.
Des mensonges aussi sur son âge. Il disait qu’il avait 24 ans, mais à la PMI, le jour de l’agression, elle a entendu qu’il avait 34 ans et qu’il avait déjà poignardé une femme à Kourou.
Leur relation conjugale a été revue en détail. Confirmant les propos de la matinée, de la psychologue, d’un homme qui ne pense qu’à lui. Il voulait des rapports sexuels tout le temps. Mais peu après l’accouchement, la jeune fille, alors âgée de 15 ans, ne voulait pas. "Il m’a dit que si je ne le faisais pas, il me ferait boire et on allait mourir tous les deux."
Pour l’avocate de la défense, difficile de comprendre comment la victime pouvait aimer son ex-compagnon. "Il se comportait bien avec moi avant que je tombe enceinte. Il avait l’air normal, mais il ne l’est pas. Comme il est jaloux, il était agressif."
Les plaidoiries et réquisitoire auront lieu jeudi.
Des mensonges aussi sur son âge. Il disait qu’il avait 24 ans, mais à la PMI, le jour de l’agression, elle a entendu qu’il avait 34 ans et qu’il avait déjà poignardé une femme à Kourou.
Jaloux et violent
Leur relation conjugale a été revue en détail. Confirmant les propos de la matinée, de la psychologue, d’un homme qui ne pense qu’à lui. Il voulait des rapports sexuels tout le temps. Mais peu après l’accouchement, la jeune fille, alors âgée de 15 ans, ne voulait pas. "Il m’a dit que si je ne le faisais pas, il me ferait boire et on allait mourir tous les deux."
Pour l’avocate de la défense, difficile de comprendre comment la victime pouvait aimer son ex-compagnon. "Il se comportait bien avec moi avant que je tombe enceinte. Il avait l’air normal, mais il ne l’est pas. Comme il est jaloux, il était agressif."
Les plaidoiries et réquisitoire auront lieu jeudi.