Le maire de Saint-Leu Bruno Domen le concède, cela fait des mois qu'il constate une montée de la violence dans les Hauts de sa commune. La bagarre générale survenue jeudi dernier au collège de la Chaloupe n'en est qu'une illustration.
La mairie de Saint-Leu avait déjà mis en place des mesures pour tenter d'endiguer le phénomène.
Renforts de police
Depuis le mois dernier, une brigade de police municipale spécialisée intervient dans les quartiers sensibles de la commune de l'Ouest.
Suite à une demande de renforts formulée à la rentrée scolaire, quatre ASVP Agents de surveillance de la voie publique supplémentaires seront déployés dès la mi-octobre à La Chaloupe. Ils patrouilleront de 6h à 18h afin d'assurer le maintien de l'ordre et de mettre fin au sentiment d'insécurité dans la population.
Equipements anti-rodéos
Ce climat de violences à la Chaloupe Saint-Leu ne se concentre pas seulement autour du collège Harry Gruchet.
Les riverains installés à côté du stade se plaignent des rodéos. Pour mettre fin aux excès de vitesse et limiter les nuisances sonores dans le quartier, la mairie annonce avoir prévu la pose de ralentisseurs.
Associations mises à contribution
Lors d'une réunion organisée en urgence lundi 16 septembre, plusieurs pistes d'actions ont été évoquées et sont aujourd'hui à l'étude.
Des stages de sensibilisation des élèves au sein de la police sont envisagés. Tout comme un renforcement des conventions avec les associations locales et la participation des jeunes à des activités à caractère éducatif ou de solidarité.
Le maire de Saint-Leu, Bruno Domen, veut aussi remettre la question de la parentalité et cherche un moyen d'instaurer une médiation plus étroite avec les familles.
Zones prioritaires
Enfin, la mairie indique qu'une négociation est en cours avec l'Etat dans le cadre du redécoupage des zones prioritaires dans le cadre de la politique de la Ville. L'objectif de la municipalité est d'y inclure La Chaloupe, le Plate et l'Etang.
Outre les financements que cela permettrait, la mairie de Saint-Leu étudie actuellement le développement d'une "cité educative".