La Barbade est la dernière île de la Caraïbe à être pointée du doigt par les Américains. L'ambassade US de Bridgetown informe ses ressortissants de la recrudescence d'agressions avec armes à feu.
L’ambassade des États-Unis basée à Bridgetown, la capitale de la Barbade, prévient ses ressortissants de la recrudescence de la criminalité dans l’île. Une note de l’ambassade relève "une récente flambée des vols impliquant l'utilisation d'armes à feu et des niveaux élevés de violence".
Les jours de paye
L’Ambassade US cite ces cas de "vols dirigés contre les entreprises locales qui versent des salaires en espèces.... Les agresseurs ciblent les salariés de ces établissements en fin de journée, ou alors le vendredi soir, après la paye. Dans tous les cas signalés, les criminels maniaient des armes à feu".
À la tombée de la nuit
La note d’information relate d’autres types de violence. Par exemple ces agressions dans une ville de la côte sud de Hastings. Plusieurs assaillants s’en prennent aux piétons qui se promènent à la tombée de la nuit avant de prendre la fuite dans un véhicule posté en attente. A Pine Garden, un quartier résidentiel situé près de l'ambassade des États-Unis, des voleurs ont réussi à commettre leur forfait en se présentant comme des agents d'entretien.
Le Royaume-Uni aussi
L’ambassade US reconnaît cependant que les actes de délinquance visant les ressortissants américains sont rares et ne va pas jusqu’à déconseiller la destination. Mais elle demande à ses ressortissants de veiller à leur sécurité. Le mois dernier, l’ambassade britannique avait fait les mêmes recommandations à ses ressortissants après le meurtre par arme à feu à leur domicile, d’un avocat d’origine Britannique (Richard Wheeler) et de sa femme Grace, d’origine Trinidadienne.