Le fonds d’urgence mis en place par la Collectivité territoriale de Guyane en complément des mesures du gouvernement peine à donner satisfaction. Ils sont nombreux à attendre un retour de leur demande de prêt.
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Très tôt les entreprises guyanaises ont exprimé leurs inquiétudes face à aides débloquées par l’Etat jugées insuffisantes pour soutenir un tissu économique déjà fragile. Mais voilà alors que près de 2000 entreprises ont demandé cette aide d’urgence créée en avril dernier, seules 300 entreprises ont pu bénéficier d’un versement du prêt mis en place par la CTG et l’Agglomération.
Un délai difficilement supportable dans certains secteurs particulièrement touchés comme celui de la restauration ou du tourisme plus largement.
Et cette agence n’est pas la seule à attendre le versement d’un prêt dans le cadre du fonds d’urgence économique. La chambre de commerce et d’industrie croule sous les plaintes des entrepreneurs, qui n’ont toujours rien reçu.
Depuis la semaine dernière, certaines entreprises seraient redirigées vers un autre dispositif, indique la Chambre de commerce.
Le président de la Collectivité territoriale s'est exprimé sur le sujet en expliquant qu'il y avait eu quelques couacs mais que l'ensemble des dossiers ayant été validés seront traités.
Un délai difficilement supportable dans certains secteurs particulièrement touchés comme celui de la restauration ou du tourisme plus largement.
L’agence a fait une demande de 50 000 euros pour faire face au coup d’arrêt de l’activité. Le chef d’entreprise souhaite pouvoir maintenir l’emploi au sein de la société qui comprend une douzaine de salariés.A priori selon nos informations c’est en cours, mais pour l’instant rien n’est débloqué.
Et cette agence n’est pas la seule à attendre le versement d’un prêt dans le cadre du fonds d’urgence économique. La chambre de commerce et d’industrie croule sous les plaintes des entrepreneurs, qui n’ont toujours rien reçu.
Au total 8,7 millions d’euros ont été réunis pour venir en aide aux entreprises de Guyane mais force est de constaté que quatre mois plus tard, le dispositif fonctionne au ralenti. 773 dossiers ont été validés pourtant mais 300 ont pour le moment réellement touché leur prêt.Je reçois 15 à 20 appels par jour de chefs d’entreprise vraiment en difficulté surtout dans le métier de la restauration et du tourisme, qui ont fait appel à ce fonds d’urgence et qui espèrent recevoir enfin les sous pour pouvoir sortir la tête de l’eau.
Depuis la semaine dernière, certaines entreprises seraient redirigées vers un autre dispositif, indique la Chambre de commerce.
Le président de la Collectivité territoriale s'est exprimé sur le sujet en expliquant qu'il y avait eu quelques couacs mais que l'ensemble des dossiers ayant été validés seront traités.