A Bourail, on économise l'eau de la Néra

A Bourail, en cette période de sécheresse, l'agriculteur Andrew Bone arrose surtout la nuit et en début de matinée
Quand la sécheresse est là, comme à Bourail, sur la côte Ouest de la Nouvelle-Calédonie, les agriculteurs sont contraints d'utiliser les ressources en eau, qui proviennent du fleuve de la Néra, avec précaution.
Seulement 25 millimètres de pluie sont tombés sur la commune de Bourail au cours des quatre derniers mois. Dans cette région agricole, le manque d'eau commence à se faire sentir. 
 
"Ici, on est en train de faire du sorgho", commente Andrew Bone, un agriculteur néo-zélandais installé à Bourail. "Compte tenu de la sécheresse, ce sera pour aider les éleveurs pour alimenter le bétail parce que la situation avec les pâturages, ça devient critique". 
 
Lui aussi doit utiliser la ressource précieuse de l'eau avec parcimonie. 
 
"J'arrose surtout la nuit", explique Andrew Bone. En plein milieu de la journée, entre le soleil et le vent, on peut en effet perdre jusqu'à 50 ou 60% de l'eau avant qu'elle ne touche le sol. 
 
Retrouvez le reportage en images de Sylvie Hmeun et Nicolas Fasquel pour NC1ère, deuxième volet de la série "Des rivières et des hommes" : 
La Néra, ce fleuve côtier de la côte Ouest de Nouvelle-Calédonie, s'écoule sur la commune de Bourail et se jette dans le lagon. Il y a quatre ans, le Conseil de l'eau de la Néra a été créé pour protéger cette ressource naturelle fragilisée.