Invité des journaux télévisé de TF1 et France 2, ce dimanche 24 septembre, le chef de l’Etat a annoncé une indemnité carburant pour les plus modestes en 2024.
100 € par an soit l’équivalent de 5 litres de carburant par mois
Déjà mis en place au premier trimestre 2023 pour faire face à la flambée des prix à la pompe suite à la guerre en Ukraine, le chèque carburant fera son retour en 2024.
Si les contours du dispositif restent à définir, le président de la république annonce d’ores et déjà une dotation qui « pourra aller jusqu’à 100 euros » pour la moitié des travailleurs qui gagnent le moins.
Si l’on s’en réfère aux tarifs du sans plomb et du gazole arrêtés par la préfecture pour le mois de septembre, cette indemnité représente une subvention d’environ cinq litres de carburant par mois sur un an.
Une aide jugée insuffisante par les automobilistes interrogés par Réunion la 1ère :
Les gérants de station-service n’envisagent pas baisser les prix à la pompe
Confrontés au refus des distributeurs de vendre à perte leurs carburants, Emmanuel Macron veut renouer le dialogue autour de la vente à prix coutant. Une mesure qui fait de nouveau face à une levée de boucliers dans l’Hexagone et qui, dans l’île, apparait inapplicable.
En cause, la différence entre les modèles économiques. Dans l’île, les gérants de stations de service font certes plus de marge par litre de carburant vendu (0.12 centimes d’euros) mais ils doivent aussi faire face à des charges supplémentaires : le paiement des salaires des pompistes, quand dans l’Hexagone le modèle est celui du libre-service.
Selon le Syndicat Réunionnais des Exploitants de Stations-Service(SRESS), les 160 stations-services de l'île génèrent entre 1300 et 1500 emplois, directs et indirects.