Prenons pour exemple la date du mercredi 14 août 2024. Pour un aller simple en classe économique, direction Paris : pas de vol disponible chez Corsair avant le 18 août, et rien que pour l’aller nous en avons pour 1236 euros avec escale.
Sur le site d’Air Austral, toujours pour le 14 août, le tarif baisse un peu mais reste au-dessus de 1000 euros : 1091,36 euros pour un vol direct.
Si pour Air austral et Corsair on peut encore dénicher des places en cette période estivale, chez Kenya Airways, tous les vols à destination de Paris étaient complets lorsque nous avons regardé.
Selon la compagnie africaine, les vols sont complets car très prisés par les passagers qui estiment que ce sont les moins chers du marché actuellement. Pour un aller simple en classe économique, les billets d’avion sont vendus à partir de 642 euros en basse saison. Le secret c'est l'anticipation.
Les tarifs varient donc en fonction des compagnies aériennes, mais alors sur quoi elles se basent pour fixer les prix des billets d’avion ?
Plusieurs facteurs l’expliquent : les prix du carburant, les taxes aéroportuaires, le coût des prestations, la maintenance ou encore la compétitivité, donc des prix qui peuvent être fixés selon les tarifs des concurrents.
Le monopole aérien actuel est une situation dénoncée par les Mahorais depuis plusieurs années maintenant, mais la piste trop courte représente un obstacle majeur pour désenclaver l’île. Un projet désormais abandonné en faveur d’un autre aéroport en Grande-Terre.
En 2021, la possible venue d’Air France avait donné un élan d’espoir à tous les habitants de Mayotte. Fin du monopole aérien, et des prix exorbitants mais le rêve s’est très vite envolé.
Depuis 2019, le projet de mise en place d’une compagnie mahoraise, Zéna air, donne de nouveau espoir aux Mahorais. Si on entend plus parler du projet, il semble se développer en coulisse. En juillet dernier, un contrat en consulting entre Zéna et Airbus a été signé.