Comores : pas de verre, ni de plastique dans le riz importé par ONICOR

La société Onicor, importatrice de riz aux Comores, réfute la rumeur selon laquelle sa marchandise contiendrait des petits morceaux de plastique et de verre.
Les balles de riz aux Comores contiendraient, selon une vidéo partagée sur les réseaux sociaux dans l'archipel, des débris de verre et de plastique. Cette rumeur devenant virale, les dirigeants d'ONICOR, ont été contraints de tenir une conférence de presse pour démentir "la nouvelle".

Le riz étant un aliment essentiel aux Comores, les commandes et la vente sont gérés par l'Office national d'importation et la commercialisation du riz ONICOR. Mercredi, les dirigeants de l'organisme sont montés au créneau pour dénoncer les "allégations" diffusées dans une vidéo sur Internet. 

Le directeur commercial de l'Office, Amerdine Mohamed, a expliqué qu'il venait de passer deux jours sur le terrain pour déterminer si cette accusation avait le moindre fondement : "Nous sommes allés dans les magasins et avons inspecté les entrepôts aucuen trace de corps étranger n'a été détectée", écrit La Gazette des Comores, qui assistait au point presse.

Pour rassurer les consommateurs, la direction d'ONICOR a demandé aux services phytosanitaire d'effectuer une inspection des lieux et des sacs. Aucun corps étranger n'a été trouvé, tout juste quelques traces de moisissures, affirme Comores Infos

Un dossier embarrassant

L'État comorien importe le riz et se charge de la distribution du riz dans les îles de l'archipel depuis 42 ans. "Au fil des années, nous avons suivi l'augmentation des exigences sanitaires internationales", explique Amardine Mohamed à Al-Watwan qui souligne : "Nous considérons, à ce stade, que nous sommes dans le champ de l’intox et de la rumeur", et d’ajouter, "se réserver le droit de porter plainte contre X pour diffamation"

La Fédération comorienne des consommateurs suit le dossier. Ce n'est pas la première fois que le riz vendu par ONICOR est montré du doigt. La pédidente de la FCC, regrette que les commerçants mis en cause par les consommateurs préfèrent garder le silence, afin de faire la lumière sur ces affaires.