Contrôle technique des motos : une manifestation devant la préfecture de La Réunion ce samedi

La Fédération des motards en colère avait appelé à défiler partout en France contre le contrôle technique des deux roues motorisé qui deviendra obligatoire dès ce lundi 15 avril. La Fédération des motards en colère 974 suit ce mouvement national et s'est retrouvée devant la préfecture ce samedi.

Un stop, avant le démarrage

Tous, n'ont qu'un mot à la bouche : "Non". Pour eux, le contrôle technique obligatoire pour les deux roues motorisé n'a qu'un objectif, celui de taxer les motards. "Les 80 euros qu'on nous taxe me dérangent. Nos motos sont déjà en excellent état." estime l'un d'eux.

(Re)voir le reportage de Réunion La 1ère :

Le coordinateur de la FFMC 974 est du même avis. Il reste combatif, malgré l'entrée en vigueur ce lundi, il l'assure, les motards réunionnais continueront à lutter pour une suppression du contrôle technique.

On a tout intérêt à ce que nos motos soient bien entretenues. Dans les années 70 quand on a instauré le contrôle technique voiture, 25% des accidents étaient liés au mauvais entretien des véhicules. On est à 0,4% pour les motos. Ça montre bien qu'on veut taxer les motos pour les lobbies. Il y aura d'autres mouvements pour qu'on revienne en arrière.

Joel Josserand, coordinateur de la Fédération des Motards en Colère 974

Contrairement aux motards de l'Hexagone, ici, ils n'envisagent pas d'opération escargot mais appellent au boycott. "Si on est en infraction, qu'on le soit tous." estime Christophe, un des motards présents ce matin.

Sans contrôle technique, ils risqueront une amende de 135 euros et l'immobilisation de leur véhicule.

Un seul centre de contrôle technique agréé dans le Sud

Autre argument des motards, contre la mise en place de l'obligation, celui du manque de centre de contrôle technique agréé. Dans le Sud de l'île, il n'y en a qu'un, au Tampon, à la Chatoire.

(Re)voyez le reportage de Réunion La 1ère :

Le contrôle qui devrait coûter jusqu'à 80 euros. Un examen bien coûteux pour de simples vérifications, estiment les pilotes de deux roues.