Les transporteurs routiers de marchandise, dont font partie les déménageurs, sont autorisés à circuler en période de confinement. Mais pour beaucoup, l'activité a diminué et bon nombre de sociétés sont contraintes de mettre leurs employés au chômage partiel ou de s'adapter à cette situation inédite.
Voilà trois semaines que les déménagements sont proscrits pour cause de confinement, sauf cas d'urgence sanitaire ou social. Aussi, les sociétés spécialisées dans ce domaine doivent s'adapter à cette situation inédite. Certaines ont trouvé la parade. Face à la demande croissance, des déménageurs se sont lancés dans le transport de matériel médical.
C'est le cas de Frédéric Malet, gérant de STDM, Société de transport et de déménagement Malet, dotée d'une flotte de 15 véhicules. Pas question pour lui de mettre ses salariés au chômage partiel. S'il avait un temps hésité à suspendre ses missions, le chef d'entreprise tamponnais s'est vite ravisé. Face à une nette diminution de déménagements de particuliers, il a ainsi réorienté son activité vers le transport et les livraisons de materiels médicaux. Masques, gants, gels hydroalcoliques ou encore blouses sont acheminés par son équipe vers les EHPAD, pharmacies, médecins et hôpitaux du sud. Cela représente aujoud'hui 80% de son activité. Une manière dit-il, "de ne pas faire prendre de risque à son personnel". Les précautions débutent dans son entrepôt. Tout le personnel est équipé de gants, masques et de solution hydroalcolique.
Si la majorité des véhicules de Frédéric Malet sont à l'arrêt depuis le début du confinement, cinq d'entre-eux servent à assurer quotidiennement les rotations. Et cela ne va pas s'arrêter puisque les demandes de fournitures médicales ne cessent d'augmenter en même temps que le virus continue de gagner du terrain à La Réunion.
Le reportage de Jacques Payet
C'est le cas de Frédéric Malet, gérant de STDM, Société de transport et de déménagement Malet, dotée d'une flotte de 15 véhicules. Pas question pour lui de mettre ses salariés au chômage partiel. S'il avait un temps hésité à suspendre ses missions, le chef d'entreprise tamponnais s'est vite ravisé. Face à une nette diminution de déménagements de particuliers, il a ainsi réorienté son activité vers le transport et les livraisons de materiels médicaux. Masques, gants, gels hydroalcoliques ou encore blouses sont acheminés par son équipe vers les EHPAD, pharmacies, médecins et hôpitaux du sud. Cela représente aujoud'hui 80% de son activité. Une manière dit-il, "de ne pas faire prendre de risque à son personnel". Les précautions débutent dans son entrepôt. Tout le personnel est équipé de gants, masques et de solution hydroalcolique.
Si la majorité des véhicules de Frédéric Malet sont à l'arrêt depuis le début du confinement, cinq d'entre-eux servent à assurer quotidiennement les rotations. Et cela ne va pas s'arrêter puisque les demandes de fournitures médicales ne cessent d'augmenter en même temps que le virus continue de gagner du terrain à La Réunion.
Le reportage de Jacques Payet
Reportage
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