« On va mettre en place les essais thérapeutiques, les accès aux traitements, aux quelques molécules qui semblent avoir une efficacité dans la Covid-19. Et surtout leur faire bénéficier (les médecins en Guyane) de l’expérience que l’on a acquis en métropole à l’occasion de l’épidémie de mars-avril »
Premier à réagir, Jean-Victor Castor, sur sa page Facebook, l'homme politique et militant du MDES (Mouvement de Décolonisation et d'Emancipation Sociale), commente le tweet de la chaîne de télé parlementaire LCP, qui retransmettait jeudi 25 juin dernier l’audition au parlement de Karine Lacombe, devant la commission d’enquête sur la COVID-19.
"Le problème c'est qu'à Mayotte et en Guyane, dans les malades, on a beaucoup de populations précaires, très influençables...qu'on pourra manipuler facilement."
Lors de cette audition la professeure de médecine a annoncé :
«Nous allons ouvrir un centre (de test) à Mayotte et à Cayenne, en Guyane, où l’épidémie fait rage et où le pic ne sera vraisemblablement pas atteint avant la fin du mois de juillet »
Sollicitée pour en savoir plus sur ces déclarations, nous attendons la réponse de l'Agence Régionale de Santé (ARS), sur la question d'éventuels essais thérapeutiques qui auraient les malades guyanais pour cobayes.