Elles sont devenues incontournables en ce contexte d'épidémie de coronavirus mais leur usage pose problème. À St-Pierre et Miquelon comme partout en France, les services de gestion de l’eau s’inquiètent du nombre croissant d'interventions dûes aux canalisations bouchées par des lingettes.
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Pour nettoyer les fesses de bébé, pour se démaquiller, mais surtout pour se désinfecter les mains et respecter les gestes barrières en cette période d’épidémie, elles envahissent notre quotidien. En France, des centaines de lingettes sont utilisées chaque seconde. Problème : jetés dans les toilettes, ces tissus à usage unique s’agglomèrent entre eux et forment des bouchons qui obstruent les canalisations.
En temps normal, les lingettes jetables représentent déjà 23 kg de déchets par an et par personne, selon l'organisation non gouvernementale internationale WWF. Un chiffre qui serait en forte hausse depuis le début de la crise sanitaire liée au coronavirus.
À lire aussi > Les élus de Saint-Pierre et Miquelon appellent à un déconfinement anticipé dans l'archipel
Le danger est qu'une partie de la population semble hésiter entre la poubelle et les toilettes pour se débarrasser de ces petits bouts de tissus désinfectants. Les fameuses lingettes se retrouvent donc dans nos canalisations. Elles ne se dégradent pas du tout ou pas assez vite et forment des bouchons. Alors, partout en France, les interventions se multiplient ces derniers jours.
Si l'on n'agit pas sur nos mauvaises habitudes, on risque le débordement d’eaux usées sur la voirie, vers le milieu naturel ou même directement dans les habitations. Autre conséquence : le dégagement de gaz toxiques à l’origine de mauvaises odeurs et un risque pour le personnel d’exploitation.
De l’essuie-tout aux protections hygiéniques, en passant par les brosses à dents et les chargeurs de portable, les techniciens retrouvent tout et n’importe quoi dans les canalisations. Un casse-tête pour les services de gestion des eaux qui déplorent une hausse des interventions depuis la fin mars 2020.
Il faut donc impérativement jeter les déchets dits "solides" à la poubelle et non dans les toilettes, pour éviter que les réseaux d’assainissement des eaux usées ne soient détériorés.
Par ailleurs, en ce contexte de confinement, les agents qui interviennent s’exposent de fait à des risques en se rendant sur le terrain. Une situation dont se passeraient volontiers les techniciens des services de gestion des eaux et qui pourrait être évitée.
Des risques importants
En temps normal, les lingettes jetables représentent déjà 23 kg de déchets par an et par personne, selon l'organisation non gouvernementale internationale WWF. Un chiffre qui serait en forte hausse depuis le début de la crise sanitaire liée au coronavirus.
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Le danger est qu'une partie de la population semble hésiter entre la poubelle et les toilettes pour se débarrasser de ces petits bouts de tissus désinfectants. Les fameuses lingettes se retrouvent donc dans nos canalisations. Elles ne se dégradent pas du tout ou pas assez vite et forment des bouchons. Alors, partout en France, les interventions se multiplient ces derniers jours.
Si l'on n'agit pas sur nos mauvaises habitudes, on risque le débordement d’eaux usées sur la voirie, vers le milieu naturel ou même directement dans les habitations. Autre conséquence : le dégagement de gaz toxiques à l’origine de mauvaises odeurs et un risque pour le personnel d’exploitation.
Un fléau pour les canalisations et ceux qui les réparent
De l’essuie-tout aux protections hygiéniques, en passant par les brosses à dents et les chargeurs de portable, les techniciens retrouvent tout et n’importe quoi dans les canalisations. Un casse-tête pour les services de gestion des eaux qui déplorent une hausse des interventions depuis la fin mars 2020.
Il faut donc impérativement jeter les déchets dits "solides" à la poubelle et non dans les toilettes, pour éviter que les réseaux d’assainissement des eaux usées ne soient détériorés.
"Les lingettes, pas dans les toilettes" - slogan d'une campagne de sensibilisation de la DTAM de Saint-Pierre et Miquelon (2012)
Par ailleurs, en ce contexte de confinement, les agents qui interviennent s’exposent de fait à des risques en se rendant sur le terrain. Une situation dont se passeraient volontiers les techniciens des services de gestion des eaux et qui pourrait être évitée.