Coronavirus : le suivi des grossesses au Centre Hospitalier de l'Ouest

Tous les hopitaux de Guyane ont reporté les consultations non urgentes à une date ultérieure. Afin de faire face à l’épidémie du coronavirus. Mais certains services sont maintenus comme la dialyse ou encore la gynécologie obstétrique. De quoi rassurer les futures mères admises au CHOG.
 
Josiab a tout juste 2 jours. Sa maman est arrivée dans le service alors qu’elle avait ses premières contractions, et malgré la crise sanitaire du coronavirus, elle reste sereine et applique les précautions sanitaires 
Mérédith Soiso, jeune mère :

 Avant de venir j'ai appelé le 15 avant de me déplacer de chez moi. J'ai pris les précautions avant de sortir, j'ai mis le masque."

Depuis l’annonce du report des consultations non urgentes, un certain nombre de futures mamans sont inquiètes.
Rassurez vous, les services gynécologiques et obstétriques sont bien maintenus, consultations pathologiques, suivi de grossesses, échographies, accouchements et urgences gynécologiques. Les femmes enceintes sont  prioritaires. 
En ce temps de crise sanitaire, des procédures particulières sont mises en place en parrallèle, pour les femmes enceintes qui seraient suspectées d’être atteintes du Covid-19. 
Docteur Gabriel Carles, obstétricien, Chef du service Gynécologie au CHOG :

Le coronavirus n'est pas plus grave chez les femmes enceintes que les femmes non enceintes, nous n'avons à l'heure actuelle aucune infection chez le nouveau né, pas de cas grave chez le nouveau né, donc c'est très rassurant, malgré tout ce sont des personnes sensibles, donc nous aurons tendance à faire du dépistage plus facilement."

Avec la suppression de la chirurgie non urgente et la gynécologie tout venant, l’activité globale au sein du service a baissé. En revanche, le nombre d’accouchements reste le même entre 8 et 10 par jour.
Ce week-end par exemple 28 bébés ont vu le jour dans l’établissement. Avec la fermeture de la frontière avec le Suriname, on aurait pu penser que le nombre d’accouchements aurait diminué dans cet hôpital transfrontalier. 
©Eric Léon