Correctionnelle : Philippe Ghanty sera jugé pour atteintes sexuelles le 22 janvier

Le procès de Philippe Ghanty poursuivi pour des faits d’atteintes sexuelles, devait se tenir cet après-midi. Le procès a été renvoyé au 22 janvier 2019. L’affaire avait été renvoyée une première fois au 21 août pour cause de journée « Justice morte ».
Poursuivi pour atteintes sexuelles, Philippe Ghanty devait se retrouver devant ses juges cet après-midi.

Rappel des faits


L'ex-candidat du Front national aux élections législatives avait été placé sous contrôle judiciaire, le 1er février 2018. Le professeur d’anglais est soupçonné d’atteintes sexuelles sur une ancienne élève âgée de 15 ans. Philippe Ghanty a été suspendu de l’Éducation nationale depuis août 2017 et fait l’objet d’un contrôle judiciaire. Il avait interdiction d’entrer en contact avec son ancienne élève jusqu’au procès qui devait se tenir le 3 avril dernier.
 

Le procès 


Le procès en correctionnelle devait se tenir cet après-midi après avoir été renvoyé à cause des journées "Justice morte" qui avaient paralysé l'action des tribunaux au cours du premier semestre.
Il reste que Philippe Ghanty vient de changer d’avocat. Ce dernier, dont le cabinet est en métropole, n'aurait pas eu le temps de prendre en main le dossier.
Cet après-midi à l’audience, le procès à été reporté au 22 janvier 2019.

En attendant, Philippe Ghanty est de nouveau sous contrôle judiciaire pour avoir enfreint l'interdiction d'entrer en contact avec la jeune fille. Il reconnaît avoir échangé des textos avec elle jusqu'à leur rupture survenue en juin dernier. Une nouvelle fois donc, il ne doit pas entrer en contact avec la jeune fille. En revanche, le tribunal n'a pas réitéré l'interdiction d'exercer une activité au contact de mineurs. Il pourrait donc à nouveau exercer son métier de professeur d'anglais au collège Reydelet.
 

Une seconde affaire ?


En mars dernier, une nouvelle affaire est venue s’ajouter à la première. Une jeune femme de l'entourage de Philippe Ghanty l'a accusé de viol et d’agression sexuelle. Au cours d’une nouvelle garde à vue, en avril, Philippe Ghanty avait reconnu une relation consentie, mais nié l’agression sexuelle et le viol.