Ce jeudi 15 février, les juridictions de Saint-Denis et de Saint-Pierre ont décidé de suspendre leurs audiences à 10h. Elles suivent ainsi le mouvement de protestation national contre divers projets de réforme envisagés par le ministère de la Justice.
Plusieurs chantiers ont été lancés par le ministère de la Justice, parmi lesquels la réforme de la carte judiciaire ou encore des procédures pénales et civiles. Les tribunaux d’Instance pourraient ainsi être supprimés, remplacés par des tribunaux de proximité.
Un dialogue qui n’en est pas un
Les organisations syndicales représentant les fonctionnaires de greffe, les magistrats ou encore les avocats sont reçues au ministère, mais dénoncent la méthode. Elles évoquent une consultation de pure façade, débouchant sur des propositions qui ne tiennent pas compte de la réalité de la Justice en France.
Une réforme mal ciblée ?
Un mouvement de grève a donc été lancé ce jeudi 15 février. Pour les professionnels de la Justice, ces projets sont considérés comme limitatifs et ne donnant pas de moyens alors que la Justice en a cruellement besoin, selon eux. Ils en veulent pour preuves les moyens insuffisants qui lui sont dédiés, les conditions de travail dégradées ou encore le nombre trop faible de magistrats et de fonctionnaires pour assurer le bon fonctionnement de ce service public.
Le citoyen serait au final pénalisé
Outre la carte judiciaire et les procédures pénales et civiles modifiés, ils dénoncent la dématérialisation croissante, qui défavorisera les citoyens, beaucoup n’ayant pas la possibilité de s’y soumettre. Pour les organisations syndicales, il s’agirait ainsi d’une réforme aux objectifs purement gestionnaires. La question semble se poser : la logique comptable serait-elle alors en train de s’imposer à tous les Services Publics, au détriment du citoyen ?
Le reportage de Jacques Payet et Laurent Pirotte, au tribunal de Saint-Pierre.
Un dialogue qui n’en est pas un
Les organisations syndicales représentant les fonctionnaires de greffe, les magistrats ou encore les avocats sont reçues au ministère, mais dénoncent la méthode. Elles évoquent une consultation de pure façade, débouchant sur des propositions qui ne tiennent pas compte de la réalité de la Justice en France.
Une réforme mal ciblée ?
Un mouvement de grève a donc été lancé ce jeudi 15 février. Pour les professionnels de la Justice, ces projets sont considérés comme limitatifs et ne donnant pas de moyens alors que la Justice en a cruellement besoin, selon eux. Ils en veulent pour preuves les moyens insuffisants qui lui sont dédiés, les conditions de travail dégradées ou encore le nombre trop faible de magistrats et de fonctionnaires pour assurer le bon fonctionnement de ce service public.
Le citoyen serait au final pénalisé
Outre la carte judiciaire et les procédures pénales et civiles modifiés, ils dénoncent la dématérialisation croissante, qui défavorisera les citoyens, beaucoup n’ayant pas la possibilité de s’y soumettre. Pour les organisations syndicales, il s’agirait ainsi d’une réforme aux objectifs purement gestionnaires. La question semble se poser : la logique comptable serait-elle alors en train de s’imposer à tous les Services Publics, au détriment du citoyen ?
Le reportage de Jacques Payet et Laurent Pirotte, au tribunal de Saint-Pierre.
Reportage
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