Dix-sept nouveaux bacheliers suivent des cours pour arriver au meilleur niveau à la rentrée universitaire en septembre. A Nouméa ou en métropole. Des cours dispensés au lycée par des profs volontaires.
Avoir son bac en poche, c'est bien! Mais si le bac est un sésame, encore faut-il se donner tous les atouts pour les études supérieures. Les statistiques de l'Education Nationale sont sans appel : près de quarante-cinq pour cent des bacheliers sont en échec à l'issue de leur première année de fac. Pour les bacs pro,, c'est encore pire, seuls trois pour cent arrivent en licence.
De tout petits groupes qui assurent un enseignement "à la carte"! "Nous avons choisi ces cours le mercredi après-midi quand les enseignants n'ont pas de cours devant les élèves" explique Igor Fedioun, professeur en bac pro gestion.
Lucide, il poursuit "Ce n'est pas assez mais c'est mieux que rien. Il y a des élèves en métropole qui n'ont aucune préparation pour suivre ces études supérieures".
Un "plus" que ne boude pas Maletina, une future étudiante en BTS "assistant manager". "J'ai choisi l'espagnol, les maths, le management! C'est les matières où j'ai le plus galéré l'année dernière. C'est pour ça, pour m'améliorer!"
Elle les a eus comme élèves en BTS alors qu'elle était en poste au lycée Lapreyrouse de Nouméa. "Les jeunes ont quand même des informations sur la poursuites des études (...) Je pense que ce dispositif a intérêt à être poursuivi et même développé."
En tout cas, les huit mois entre le bac à la mi-décembre et la suite des études post-bac en septmebre de l'année suivante ne doit pas rester une simple période de vacances... Sauf à entrer dans la catégorie "échec" des statistiques...
Enseignement "à la carte"
Dix-sept jeunes bacheliers ont parfaitement pris conscience des obstacles. et se préparent en suivant des cours au sein du lycée d'Etat. Cinq modules de "mise à niveau" dont le management, le SVT, la comptabilité, les mathématiques ou l'espagnol. Des cours hebdomadaires de trois heures pour combler les lacunes... ou mieux maîtriser la matière.De tout petits groupes qui assurent un enseignement "à la carte"! "Nous avons choisi ces cours le mercredi après-midi quand les enseignants n'ont pas de cours devant les élèves" explique Igor Fedioun, professeur en bac pro gestion.
Lucide, il poursuit "Ce n'est pas assez mais c'est mieux que rien. Il y a des élèves en métropole qui n'ont aucune préparation pour suivre ces études supérieures".
Un "plus" que ne boude pas Maletina, une future étudiante en BTS "assistant manager". "J'ai choisi l'espagnol, les maths, le management! C'est les matières où j'ai le plus galéré l'année dernière. C'est pour ça, pour m'améliorer!"
La proviseure : "un soutien efficace à développer"
Cet accompagnement a été mis en place après la disparition de l'antenne de l'Université de Nouméa à Wallis en 2013. "Je pense que ce soutien est efficace parce que Wallis est isolé" commente Catherine Simutoga, la Proviseure. Elle connaît bien les difficultés de tous ces nouveaux bacheliers wallisiens et futuniens qui débarquent en Nouvelle Calédonie poursuivre leurs études supérieures.Elle les a eus comme élèves en BTS alors qu'elle était en poste au lycée Lapreyrouse de Nouméa. "Les jeunes ont quand même des informations sur la poursuites des études (...) Je pense que ce dispositif a intérêt à être poursuivi et même développé."
En tout cas, les huit mois entre le bac à la mi-décembre et la suite des études post-bac en septmebre de l'année suivante ne doit pas rester une simple période de vacances... Sauf à entrer dans la catégorie "échec" des statistiques...